Luxembourg
3 min.05.06.2020Cet article est archivé
Les terrasses cherchent à grappiller du terrain
Les terrasses cherchent à grappiller du terrain
Photo: Chris Karaba
Face aux nouvelles restrictions sanitaires imposées et donc à la perte financière qu'elles engendrent, les gérants des cafés et restaurants partent à la conquête de quelques m2 supplémentaires sur l'espace public. Un bras de fer entre acteurs de l'Horeca et autorités communales.
Luxembourg
3 min.05.06.2020Cet article est archivé
Face aux nouvelles restrictions sanitaires imposées et donc à la perte financière qu'elles engendrent, les gérants des cafés et restaurants partent à la conquête de quelques m2 supplémentaires sur l'espace public. Un bras de fer entre acteurs de l'Horeca et autorités communales.
La réouverture des cafés et restaurants étant devenue réalité, se pose désormais la question de la viabilité de ces établissements. Après plus de deux mois d'inactivité, nombreux sont les gérants à multiplier les astuces pour tenter de rentabiliser au maximum leur établissement. Parmi les plus fréquentes, l'installation des terrasses sur une surface plus importante par rapport au dispositif habituellement autorisé.
Car avec une distance minimale imposée de 1,5 mètre entre chaque table ou la limitation à quatre personnes par tablées, le manque à gagner pour les quelque 2.240 établissements du secteur peut peser lourd. D'où la bataille du mètre carré supplémentaire qui se joue actuellement entre les gérants et les communes. Car si l'Etat finance les aides apportées au secteur, la décision d'autoriser ou non les extensions des terrasses revient aux bourgmestres. Prérogative qui demeure en l'état, virus ou pas virus.
Pour agrandir les espaces extérieurs des cafés et restaurants, «il nous faut changer l'autorisation existante et valider de nouveaux balisages», précise ainsi Henri Krecké, secrétaire communal de la Ville de Differdange. Et pas question d'en oublier «toute bonne cohabitation», car «il faut voir jusqu'où il est possible d'aller sans enfreindre les flux des passants, l'entrée dans les propriétés privées ou la sécurité de tous», indique-t-il.
Certaines zones s'avèrent donc plus propices que d'autres à cette réorganisation urbaine, à l'image du quartier de la Gare, à Luxembourg-ville. En pleine mutation en raison des travaux du tram, les clients des établissements de la place de Paris occupent désormais des espaces auparavant occupés par les voitures. Idem dans certaines parties du Kirchberg, toujours orphelin de la majeure partie de ses quelque 40.000 salariés habituels.
Metz bloque des rues
Paysages similaires de l'autre côté des frontières, en Belgique comme en France. A Sarreguemines, une douzaine de demandes ont déjà été déposées. A Metz, la mairie a même décidé de fermer certaines rues à la circulation pour offrir davantage de place aux établissements et leurs clients.
Si la multiplication des espaces de convivialité donne une autre atmosphère aux différents centres-villes, la situation ne devrait pas durer. Car les autorisations accordées l'ont été dans le strict cadre de la pandémie. Autrement dit, elles ne devraient pas être reconduites une fois les restrictions sanitaires levées.
Ce qui n'empêche pas certains d'imaginer une adaptation future des autorisations communales «dans un esprit de bon partenariat entre la ville et les commerçants». Au plat pays, le gouvernement wallon a d'ores et déjà décidé d'exonérer de permis les terrasses jusqu'à 100 m2 jusqu'au 3 janvier 2021 inclus.
Au lendemain de la réouverture des terrasses, la Brasserie nationale a décidé de faire un geste envers ses clients de l'horeca durement touchés par la crise. L'entreprise de Bascharage a ainsi annoncé jeudi faire un don de plus de cinq millions d'euros.
Mercredi, les cafés et restaurants du pays ont pu rouvrir leurs terrasses pour le bonheur des clients, comme des exploitants. Retour sur cette journée en vidéo.
A l'arrêt complet depuis plus deux mois, les gérants des restaurants doivent mettre les bouchées doubles pour rouvrir leur terrasse mercredi, avant un retour en salle vendredi. Une opération qui s'avère toutefois compliquée.
A l'arrêt complet depuis plus deux mois, les gérants des restaurants doivent mettre les bouchées doubles pour rouvrir leur terrasse mercredi, avant un retour en salle vendredi. Une opération qui s'avère toutefois compliquée.
Et vendredi, tous les restaurants et bars auront le droit d'accueillir du public. Le Premier ministre en a fait l'annonce, lundi. Ce même 29 mai, cinémas, lieux de culte, salles de congrès ou de sports, lieux culturels pourront également rouvrir.
S'ils attendent pouvoir prochainement redémarrer leur activité, les restaurateurs et cafetiers se posent la question de la rentabilité d'une réouverture face aux contraintes, encore floues, que le secteur devra désormais respecter. Le défi consiste à trouver le juste équilibre entre santé des clients, des employés... et des entreprises.
Willy Borsus (MR), ministre régional wallon de l'Économie et de l'Agriculture analyse la crise sanitaire et économique en province de Luxembourg. Les commerces de détail et les restaurants sont le plus en souffrance, alors que les PME démontrent de belles capacités de rebond.
Si le déconfinement général sera levé lundi prochain, le secteur de l'Horeca ne pourra en revanche rouvrir ses portes avant le mois de juin. Pour faire face à cette période difficile, des plateformes en ligne ont vu le jour pour aider des commerces touchés de plein fouet par la crise.
Alors que les commerces sont à l’arrêt depuis le soir du 15 mars dernier, la question du paiement de leur loyer fait depuis couler beaucoup d’encre. Et c'est désormais au tour des brasseurs de sortir du silence et d'afficher - concrètement - leur total soutien aux cafetiers.
Idée présentée en juillet 2016 par une initiative citoyenne, la création d'une infrastructure dédiée à la mobilité douce doit se réaliser, annonce jeudi la Ville. Voué à mieux connecter le quartier via la mobilité douce, le futur ensemble sera doté d'un ascenseur.
S'estimant particulièrement exposée à un risque de contamination, la profession réclamait d'avoir accès en priorité à la vaccination anti-covid. La ministre de la Santé a repoussé la demande.
A la maison de retraite "Um Lauterbann", 67 résidents et 25 employés ont été testés positifs. Mais le virus a surtout causé la brusque disparition de cinq personnes âgées.
Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
L'entrepreneur luxembourgeois a été reconnu coupable, ce jeudi, d'abus de biens sociaux par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Les magistrats le condamnent également à une amende de 250.000 euros.
Idée présentée en juillet 2016 par une initiative citoyenne, la création d'une infrastructure dédiée à la mobilité douce doit se réaliser, annonce jeudi la Ville. Voué à mieux connecter le quartier via la mobilité douce, le futur ensemble sera doté d'un ascenseur.
S'estimant particulièrement exposée à un risque de contamination, la profession réclamait d'avoir accès en priorité à la vaccination anti-covid. La ministre de la Santé a repoussé la demande.
A la maison de retraite "Um Lauterbann", 67 résidents et 25 employés ont été testés positifs. Mais le virus a surtout causé la brusque disparition de cinq personnes âgées.
Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
Luxembourg
3
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.05.03.2021
L'entrepreneur luxembourgeois a été reconnu coupable, ce jeudi, d'abus de biens sociaux par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Les magistrats le condamnent également à une amende de 250.000 euros.