Les soldats luxembourgeois déployés sur trois fronts
Les soldats luxembourgeois déployés sur trois fronts
Il y a peu, sur le tarmac du Findel, le ministre de la Défense accueillait un contingent militaire de retour du Mali. Mais l'armée luxembourgeoise est encore loin d'être au complet sur le territoire national. Sur ces quelque 1.200 effectifs actuels, 28 personnels participent à l'heure actuelle à des missions bien loin du pays. Les plus éloignés (et les plus nombreux) étant engagés en Afrique.
Et c'est même précisément au Mali que les troupes luxembourgeoises sont en position en cette fin juin. Ainsi, le ministre François Bausch (Déi Gréng) a-t-il rappelé, lundi aux députés des commissions de la Défense et des Affaires étrangères, que le Grand-Duché participait à des missions «non combattantes» au sud de Bamako. Les uniformes luxembourgeois étant placés sous le commandement international de deux missions : l’EUTM (European Union Training Mission) et la MINUSMA (United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission)
Pour le ministre de la Défense, l'implication du Luxembourg dans cette partie du globe ne devrait pas s'achever avant 2022. Par contre, les parlementaires devront prochainement se prononcer sur un déploiement militaire sur un autre terrain d'opération, en Irak. Ainsi, après le retrait des forces déployées dans le cadre d’une mission de l’OTAN en Afghanistan, le Luxembourg envisage d’envoyer un sous-officier et un officier à Bagdad. Il s'agirait pour ces deux soldats de s'occuper de la formation militaire des forces irakiennes. Une opération envisagée sur deux ans.
En Méditerranée, un soldat participe à l'opération IRINI. Il s'agit d'une mission européenne destinée à veiller sur la situation militaire en Libye, et à ses éventuels débordements dans les pays limitrophes. Il est aussi question de veiller à la bonne application de l'embargo sur les ventes d'armes au pays.
Deux sous-officiers et deux soldats représentent également les forces luxembourgeoises en Lituanie. Dans une région sous tension avec la Russie, les militaires sont notamment occupés à des opérations de transport.
Enfin, le ministre de la Défense a également fait part de la participation de deux policiers à des missions étrangères. L'un à Ramalah (Palestine) pour guider la stratégie policière sur place; l'autre à Kiev (Ukraine) pour des formations à la police routière cette fois.
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