Les radars luxembourgeois visent juste
Les radars luxembourgeois visent juste
Question contrôle de vitesse, ce ne sont pas les radars qui manquent dans la panoplie de la police. Ainsi, le pays dispose-t-il de 63 appareils de mesure Vitronic fixes ou mobiles. Des modèles de la marque Vitronic dont la fiabilité ne semble guère poser de doute à François Bausch (Déi Gréng). Ainsi, le ministre de la Mobilité a-t-il réfuté, mercredi, la crainte du député Pirate Marc Goergen qui semblait remettre en question la précision des équipements en usage. D'ailleurs, chacun de ces radars fait l'objet d'une accréditation en bonne et due forme de la Société nationale de certification et d'homologation (SNCH) avant d'être mis au bord de route.
La tolérance d'erreur (positive ou négative) accordée dans la mesure de la vitesse de circulation serait inférieure à 0,00003%, indique le ministre. Mais pour effacer toute suspicion, les valeurs saisies sont systématiquement revues (à la baisse) de 3% ou 3 km/h, limitant ainsi tout litige possible après flash. Une marge qui n'a pas évolué depuis un règlement grand-ducal datant de 2002
Et l'usure du temps qui passe ne saurait affecter la précision des appareils, assure François Bausch. En effet, non seulement les radars font l'objet d'un contrôle avant leur mise en service mais ils sont aussi vérifiés deux ans plus tard. Ensuite, tous les douze mois, les techniciens de la SNCH ont l'obligation d'expertiser à nouveau les engins pour s'assurer de la fiabilité des résultats déterminant les infractions routières.
Selon le dernier rapport d'activité de la police grand-ducale, en 2019 sur les 1.730 retraits de permis décidés, 11,3% des dossiers étaient en lien avec des infractions à la limitation de vitesse.
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