Les pétitionnaires aspirent à un allègement des mesures
Les pétitionnaires aspirent à un allègement des mesures
(ASdN avec Marc Hoscheid) - Les résidents aspirent à un assouplissement du dispositif anti-covid. Parmi les 18 pétitions validées mardi par la commission parlementaire, la thématique est en effet récurrente.
Au cœur des préoccupations, le sort des restaurateurs et cafetiers du pays. La pétition 1778 appelle ainsi à «sauver, réanimer et garder en vie» le secteur de l'horeca, contraint de garder portes closes depuis le 26 novembre dernier. Pour les pétitionnaires, les bars et restaurants devraient ainsi être «partiellement rouverts».
Mais les résidents aspirent également à un retour à la normale. En témoigne la volonté exprimée d'un retrait du couvre-feu. L'interdiction de sortie entre 23h et 6h du matin devrait en effet continuer de courir jusqu'au 21 février au moins. La pétition 1784 réclame par ailleurs trois jours fériés dans toute l'Union européenne, lorsque la pandémie sera vaincue.
Pour plus d'égalité des sexes
Mais le logement, préoccupation n°1 des résidents, n'en est pas moins oublié. A commencer par les commissions des agents immobiliers. La pétition 1779 demande ainsi à ce que la commission de vente des agences immobilières agréées soit plafonnée à 3%, auxquels s'ajoute la TVA. Un autre résident demande par ailleurs à ce que chaque propriétaire de maison plante un arbre sur sa propriété.
Enfin, la thématique de l'égalité homme-femme ressort. Une pétition baptisée «De Papp ass de Papp» (littéralement «Le papa est le papa») remet sur le devant de la scène la question de la paternité. Quant à la pétition 1771, elle demande à ce qu'il y ait autant de toilettes pour les femmes que pour les hommes dans les lieux publics et bureaux.
Pour rappel, les pétitions peuvent être signées en ligne ou sur papier dans les 42 jours suivant leur publication. Si elles atteignent 4.500 signatures, elles feront alors l'objet d'un débat public. Parmi celles déjà en ligne, la pétition 1765 pourrait donc bien donner lieu prochainement à un débat. Avec plus de 3.500 signatures déjà recueillies, celle-ci réclame la reconnaissance des diplômes d'enseignement supérieur obtenus avant la normalisation à l'échelle européenne.
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