Luxembourg
2 min.14.05.2020Cet article est archivé
Les médecins vont déjà toucher une partie de leur dû
Les médecins vont déjà toucher une partie de leur dû
Toutes les heures prestées par les médecins durant la crise seront bien payées par l'Etat a assuré le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider.
Photo: Shutterstock
Près de 18.900 euros. C'est la somme que la CNS promet de verser dès «cette semaine» aux médecins et aux dentistes mobilisés pour endiguer la pandémie et donc privés de revenus durant deux mois.
Luxembourg
2 min.14.05.2020Cet article est archivé
Les médecins vont déjà toucher une partie de leur dû
Près de 18.900 euros. C'est la somme que la CNS promet de verser dès «cette semaine» aux médecins et aux dentistes mobilisés pour endiguer la pandémie et donc privés de revenus durant deux mois.
Depuis que la réserve sanitaire a été mise en veille et que les activités médicales non urgentes ont repris le pas sur la gestion hospitalière des patients covid-19, médecins généralistes et dentistes ont repris le travail dans leurs cabinets mais aussi dans les hôpitaux et les maisons médicales. La téléconsultation, prônée par le ministère de la Santé depuis le début de la pandémie pour justement éviter sa propagation, reste de mise.
L'ennui est que nombre de praticiens n'ont toujours pas été rémunérés. Car les malades «téléconsultés» ne pouvaient pas les rémunérer directement, via leur ordinateur. Comme l'a fait savoir récemment l'Association des médecins et médecins dentistes (AMMD), interrogation relayée mardi à la Chambre par le député (LSAP) Jean-Marie Halsdorf. «Le paiement interviendra dans les prochains jours», a promis Romain Schneider (LSAP), ministre de la Sécurité sociale.
Pour compenser les médecins par rapport à leur perte de revenu pendant la crise, la Caisse nationale de Santé (CNS) leur versera un forfait horaire de 236 euros. Mais pour que le virement soit effectif, c'est au coordinateur médical national, le Dr Alain Schmit, de valider un relevé sur lequel figure chaque heure prestée par le médecin pendant la crise.
Poliment, la CNS a fait savoir dans un courrier daté du 14 mai et adressé au coordinateur médical national que «force est de constater que les travaux de récupération des relevés et de certification des forfaits à payer s'annoncent plus fastidieux que prévu». Mercredi d'ailleurs, la CNS n'avait toujours «pas reçu de relevés certifiés». Mais la Caisse ne fera pas attendre plus longtemps les médecins et dentistes.
«Cette semaine encore», promet la CNS, elle leur versera le nombre minimum garanti de forfaits validé pour deux mois. Soit 80 heures de travail. Ce qui fait une rondelette somme de 18.912 euros pour chaque médecin. Sachant qu'il s'agit là d'une avance. Tous les médecins qui ont presté plus de 80 heures entre le 16 mars et le 17 mai seront donc bien payés par la CNS. Le forfait sera ensuite revu, à la hausse, en fonction des horaires effectivement prestés et déclarés sur les relevés.
Les personnes recrutées par l'Etat pendant l'état de crise ont reçu l'autorisation de reprendre leurs activités mais elles devront rester à disposition du ministère de la Santé à raison de 16h par semaine selon Marc Hansen. Une approche que ne partage pas l'opposition qui évoque un système inégalitaire.
Parallèlement à la filière covid-19 qui reste en place, les cabinets médicaux et dentaires reprendront leurs activités dès lundi prochain. Idem pour les consultations dans les hôpitaux. Non sans une panoplie de mesures de protection et d'hygiène, mais «nous sommes prêts», assure Paulette Lenert.
Médecin, éditeur et observateur de la santé au Grand-Duché et en Belgique depuis 25 ans, le Dr Eric Mertens évoque des coulisses de la gestion du covid-19, de ses oubliés et d'une potentielle deuxième crise à venir.
Comment vit un établissement de soins au cœur de l'épidémie? Xavier Bettel et Paulette Lenert ont eu des réponses en visitant, après le CHL, les installations des hôpitaux Robert Schuman.
La crise du covid-19 amène le personnel hospitalier au bord de l'épuisement. Chaque jour, chaque minute, ces professionnels de santé se battent et rassemblent tout leur courage pour lutter contre le virus et ne pas perdre espoir. Aperçu, en vidéo, de ce combat en première ligne, au cœur des unités covid-19 du CHL.
Pour faciliter l'accès aux soins médicaux et éviter les risques de contamination dans les salles d'attente, la Caisse nationale de Santé a mis en ligne ce jeudi eConsult. Comment fonctionne la nouvelle plateforme et quels sont ses avantages ? Réponses.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
Pour la première fois depuis mi-octobre, le virus n'a causé aucun décès en 48 heures. La vigilance reste de mise car 119 infections ont été détectées ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé.
Alors que le variant anglais progresse dans l'Hexagone, le ministre de la Santé français considère comme étant une «nécessité absolue» la mise en place de nouvelles restrictions.
Les futurs bâtiments, situés dans la capitale et à Belval, visent à mieux prendre en charge les patients, mais surtout à mettre en place un système de santé capable d’«affronter les défis d’une médecine moderne».
La technique avance plus vite que la loi. Alors qu'un premier modèle de radar flashant les véhicules passant au rouge a été installé près de la place de l'Etoile, la Chambre doit accélérer la rédaction d'un texte pour que ce système soit... légal.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
Pour la première fois depuis mi-octobre, le virus n'a causé aucun décès en 48 heures. La vigilance reste de mise car 119 infections ont été détectées ces dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé.
Alors que le variant anglais progresse dans l'Hexagone, le ministre de la Santé français considère comme étant une «nécessité absolue» la mise en place de nouvelles restrictions.
Les futurs bâtiments, situés dans la capitale et à Belval, visent à mieux prendre en charge les patients, mais surtout à mettre en place un système de santé capable d’«affronter les défis d’une médecine moderne».
La technique avance plus vite que la loi. Alors qu'un premier modèle de radar flashant les véhicules passant au rouge a été installé près de la place de l'Etoile, la Chambre doit accélérer la rédaction d'un texte pour que ce système soit... légal.