Les salariés ayant eu à disposition des outils de visioconférence pendant le confinement ont mieux vécu leur expérience de télétravail que ceux qui ne disposaient que d'outils de messagerie instantanée.
Photo: AFP
L'usage des différents outils numériques au cours du confinement aura eu des effets néfastes sur les personnes en télétravail lors du confinement, relève mardi une étude du Liser. En cause notamment, une utilisation «trop intense» et trop «impersonnelle».
L'usage des différents outils numériques au cours du confinement aura eu des effets néfastes sur les personnes en télétravail lors du confinement, relève mardi une étude du Liser. En cause notamment, une utilisation «trop intense» et trop «impersonnelle».
Toujours en vigueur et plébiscité dans les entreprises du Grand-Duché, le télétravail n'en constitue pas moins une pratique non exempte de dangers. Du moins, pour le bien-être et la productivité des salariés. Si une analyse de la Chambre des salariés révélait qu'un tiers des actifs présente des risques de dépression, une étude du Liser, publiée ce mardi, pointe du doigt «les effets néfastes d’un usage trop intense des outils digitaux» et «la nécessité de pallier l'isolement» des télétravailleurs.
Basée sur les données de l'enquête portant sur les impacts socioéconomiques de la crise au Luxembourg, l'analyse démontre que le choix des outils numériques mis à disposition et concrètement utilisés au sein d'une équipe influe directement sur le ressenti des salariés. Et donc leur productivité et leur adhésion aux actions demandées.
Dans le détail, l'étude du Liser démontre que le recours aux seules messageries instantanées pour garder un lien avec ses collaborateurs se trouve être contre-productif puisque «plus impersonnel» et source d'«un flux de notifications difficiles à gérer pour les télétravailleurs». Comprenez des outils qui obligent à interrompre la réalisation d'une tâche, engendre «un risque d'infobésité» et rendent la déconnexion difficile.
A l'inverse, le recours à des outils de visioconférence permet d'améliorer le bien-être au travail car cela a permis «de maintenir les liens sociaux avec l’entourage professionnel et de disposer d’un soutien». Au point que les auteurs estiment que «les utilisateurs de visioconférence ont ainsi mieux vécu la période de confinement», même si leur productivité ne s'est pas forcément accrue.
A noter toutefois que d'autres critères, notamment sociodémographiques, viennent s'ajouter à cette analyse, les auteurs de l'étude précisant que «les télétravailleurs âgés de 50 ans et plus sont moins susceptibles que leurs cadets d'avoir vu leur satisfaction au travail et leur productivité augmenter et leur stress professionnel diminuer pendant le confinement». Idem en ce qui concerne les salariés ayant dû prendre en charge la présence «d'enfants de moins de douze ans au domicile».
Les mesures sanitaires mises en place entre mi-mars et fin mai 2020 ont conduit à une «augmentation significative» des trafics sur les réseaux de communications électroniques, indique ce mardi l'Institut luxembourgeois de régulation, dans un communiqué.
Après la fin de l'exemption de la double imposition, les travailleurs résidant de l'autre côté des frontières sont à nouveau menacés de pertes financières s'ils veulent travailler à domicile plus d'un jour par semaine.
Depuis le début de la pandémie, la santé mentale des travailleurs s'est nettement détériorée. Si le risque est présent dans toutes les tranches d'âge et tous secteurs d'activité, les parents isolés seraient néanmoins particulièrement exposés.
Le Conseil économique et social s'est choisi un nouveau président. Et d'ici quelques semaines, c'est à ce titre que Tom Dominique présentera le nouvel avis du CES sur la meilleure façon de gérer la disponibilité des salariés dans leur seul temps de travail.
A l'heure où le travail à domicile se généralise, les entreprises tentent de ne pas tomber dans le piège du tandem «boulot, dodo». Et redoublent d'efforts pour mettre en place une nouvelle forme de vie d'entreprise.
Pour 43% des salariés passés au home-office, l'expérience s'est traduite par l'usage (et donc une meilleure maîtrise) de nouveaux logiciels. Une étude du LISER a pu quantifier cette montée en compétence.
L'objectif des 49% de véhicules à moteur électrique au Luxembourg d'ici 2030 relève de l'imaginaire, à en croire le directeur de l'Automobile Club de Luxembourg. Et Jean-Claude Juchem a des arguments plein son coffre.
Deux études publiées mardi affirment que le variant «britannique» du coronavirus n'entraîne pas plus de formes graves de covid-19, à rebours des conclusions de précédents travaux de recherche, mais confirment qu'il est bien plus contagieux que les souches précédentes.
L'armée luxembourgeoise prend la menace d'attaques informatiques très au sérieux. Petit à petit, sa stratégie s'affirme dans ce domaine où effectifs, matériels et transmissions sont autant de sources de vulnérabilité.
Luc Feller, en charge de l'organisation de la campagne vaccinale du Luxembourg, estime que le pays est en capacité de doubler le nombre administré sur les dix prochaines semaines.
Sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines après la vaccination de plusieurs membres de son conseil d'administration et le départ forcé de leur directeur général, les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) devraient bénéficier d'une nouvelle gouvernance dans les prochains jours.
L'objectif des 49% de véhicules à moteur électrique au Luxembourg d'ici 2030 relève de l'imaginaire, à en croire le directeur de l'Automobile Club de Luxembourg. Et Jean-Claude Juchem a des arguments plein son coffre.
Deux études publiées mardi affirment que le variant «britannique» du coronavirus n'entraîne pas plus de formes graves de covid-19, à rebours des conclusions de précédents travaux de recherche, mais confirment qu'il est bien plus contagieux que les souches précédentes.
L'armée luxembourgeoise prend la menace d'attaques informatiques très au sérieux. Petit à petit, sa stratégie s'affirme dans ce domaine où effectifs, matériels et transmissions sont autant de sources de vulnérabilité.
Luc Feller, en charge de l'organisation de la campagne vaccinale du Luxembourg, estime que le pays est en capacité de doubler le nombre administré sur les dix prochaines semaines.
Sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines après la vaccination de plusieurs membres de son conseil d'administration et le départ forcé de leur directeur général, les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) devraient bénéficier d'une nouvelle gouvernance dans les prochains jours.
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
2 min.12.04.2021