Les eaux usées trahissent la forte présence du virus
Les eaux usées trahissent la forte présence du virus
Parmi les critères utilisés pour décider du maintien des restrictions sanitaires jusqu'au 15 janvier, l'analyse des eaux usées en provenance de 13 stations d'épuration du pays figure en bonne place. Et le dernier rapport de l'étude Coronastep, réalisée par le LIST, ne laisse guère place aux doutes. «Comme ces dernières semaines, la charge virale montre une tendance à la baisse, mais le niveau reste plus élevé que lors de la première vague», indique Leslie Ogorzaly, virologue et responsable du projet, interrogée par nos confrères du Luxemburger Wort.
Ce qui signifie que le virus continue à circuler de manière très active au Grand-Duché. D'autant plus que les analyses du LIST indiquent une corrélation entre l'importance de la charge virale dans les eaux usées et un regain de nouvelles infections. Un lien qui serait même détectable quelques jours plus tôt dans les échantillons d'eaux usées, sans toutefois que cette méthode ne permette d'identifier les sources d'infection. Les tests effectués au niveau des stations d'épuration sélectionnées - qui collectent les flux émanant de plus de 70% de la population résidente - permettent également de détecter des changements dans les dynamiques des infections.
Réalisées deux fois par semaine, les analyses ne montrent, pour l'heure, pas de différence entre les différentes régions du pays, l'ensemble du territoire possédant une charge virale élevée. A noter que selon le ministère de l'Environnement, les agents pathogènes détectés dans les eaux usées ne se retrouvent pas dans les eaux des rivières du pays. Carole Dieschbourg (Déi Gréng) indiquant début décembre que «le virus SARS-CoV-2 est éliminé ou dégradé lors du processus d’épuration».
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