L’administration pénitentiaire a fait le maximum pour réduire les effets négatifs du confinement.
Photo: Pierre Matgé
Interrogée sur la manière dont le confinement s'est passé dans le milieu carcéral, Sam Tanson (Déi Gréng) a donné quelques éclaircissements sur la manière dont les services de l'administration pénitentiaire ont géré la crise du covid-19.
Interrogée sur la manière dont le confinement s'est passé dans le milieu carcéral, Sam Tanson (Déi Gréng) a donné quelques éclaircissements sur la manière dont les services de l'administration pénitentiaire ont géré la crise du covid-19.
La pandémie de covid-19 a contraint de nombreux secteurs à la fermeture. Et le milieu carcéral n'a pas échappé à cette triste réalité. Le quotidien des détenus du centre pénitentiaire de Schrassig a été quelque peu chamboulé. Les prisonniers ont été plus isolés que d'ordinaire. Si une certaine tension était perceptible au début de la crise, la ministre de la Justice a annoncé ce vendredi «un retour à une situation normale» lors d'une réponse parlementaire.
Durant le confinement, Sam Tanson a rappelé que «chaque détenu a eu droit à deux promenades individuelles et qu'ils ont eu la possibilité de jouer au football dans la cour». Pour conserver le contact avec leurs proches, les prisonniers ont pu avoir recours à Skype, ils ont aussi reçu 50 euros en avril et mai pour effectuer des appels extérieurs. Comme les visites sont à nouveau autorisées depuis le 29 mai dernier, la prime ne sera pas versée pour le mois de juin.
«L'administration pénitentiaire a pris diverses mesures bien avant la pandémie. Une grande campagne d'information a été lancée, à travers des affiches traduites en plusieurs langues. Du gel hydroalcoolique et huit masques ont également été distribués aux détenus. Les poignées de porte et autres objets sensibles ont été désinfectés» a encore précisé la ministre. De nombreux officiers militaires ont été aussi été déployés sur le terrain pour permettre à chaque détenu «de poser ses questions directement au personnel qualifié».
Enfin la ministre a affirmé que «les droits des détenus avaient été respectés» et qu'ils avaient pu bénéficier de soins au CHL quand cela n'était pas possible au sein du centre pénitentiaire de Luxembourg.
Lors d'une visite dans un centre de détention, si une personne refuse de se soumettre au contrôle de ses vêtements et de ses poches après un signal du portique détecteur métaux, l'accès au détenu lui est refusé.
Des détails sur la révolte derrière les barreaux de Schrassig ont été révélés ce vendredi devant la commission de la Justice. Le ministère répond partiellement aux revendications de prisonniers touchés par les conséquences du coronavirus.
Vu la propagation du covid-19 au Luxembourg, l'administration pénitentiaire a pris la décision de suspendre tous les contacts entre les prisonniers et leurs visiteurs jusqu'à nouvel ordre. A Givenich, les sorties et les congés pénaux ont même été suspendus temporairement.
Diminution en nombre des visites, mesures restrictives à l'entrée des établissements ou encore des services suspendus, l'administration pénitentiaire tente de protéger son personnel mais aussi les prisonniers de l'épidémie de covid-19.
Les prisonniers du centre pénitentiaire de Schrassig se sont mis en grève au moins quatre fois en quelques jours. Leurs revendications demeurent floues, tandis que l'administration pénitentiaire a entre-temps sanctionné les personnes impliquées.
Pour la dernière fois, une édition du Luxemburger Wort a été imprimée à Gasperich. Le plus grand quotidien luxembourgeois sera désormais imprimé en Belgique.
Cette technologie développée au Luxembourg permet à n'importe quel utilisateur de contrôler une borne à distance, juste par captation des mouvements des doigts. Un procédé ô combien important à l'heure du sans-contact.
Que ce soit en Europe, en Asie ou encore sur le continent américain, certains pays appliquent toujours des mesures sanitaires. Tour d'horizon avant le début des vacances d'été.
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