Luxembourg
2 min.14.02.2020Cet article est archivé
Les démineurs belges au service de l'armée grand-ducale
Les démineurs belges au service de l'armée grand-ducale
En sous-effectif depuis la tragédie du 14 février 2019, le Sedal a dû revoir son mode de fonctionnement.
Photo: Guy Jallay
Fonctionnant depuis un an avec un effectif réduit depuis l'accident du Waldhof, le service déminage de l'armée luxembourgeoise peut compter sur le soutien de ses homologues belges dans le cadre de ses opérations.
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Les démineurs belges au service de l'armée grand-ducale
Fonctionnant depuis un an avec un effectif réduit depuis l'accident du Waldhof, le service déminage de l'armée luxembourgeoise peut compter sur le soutien de ses homologues belges dans le cadre de ses opérations.
Un an après l'explosion d'un obus de la Deuxième Guerre mondiale au cœur de la base militaire de Waldhof, qui a coûté la vie à deux sous-officiers et blessé deux autres membres de l'équipe, le Sedal (Service de déminage de l'armée luxembourgeoise) panse ses plaies.
Si les effectifs sont passés de six à trois personnes brutalement, les tâches restent aussi nombreuses. Pour mener à bien les 250 missions au Grand-Duché sur une année, le Sedal peut compter sur des membres du service d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs belges (SEDEE) de Oud-Heverlee.
Chaque mois, une semaine durant, des membres du SEDEE assistent leurs homologues luxembourgeois dans leurs travaux de déminage ou d'entretien des munitions. Deux militaires grand-ducaux peaufinent actuellement leur formation dans l'espoir d'intégrer ce corps aux interventions délicates. Mais avant qu'une personne ne rejoigne le staff du Sedal, il faut compter environ une année de formation, voire cinq pour postuler à un poste de chef d'équipe.
Un partenariat diversifié
Cette collaboration militaire belgo-luxembourgeoise n'est pas nouvelle. Voilà plusieurs décennies que les deux pays se retrouvent côte à côte pour la réalisation de certaines missions. Entamée durant la Deuxième Guerre mondiale, cette collaboration s'est développée et diversifiée au fil du temps. Dernière mission en date dans le cadre de la Minusma au Mali où des militaires luxembourgeois assistent l'armée belge.
Ce partenariat se décline dans d'autres domaines comme la formation des militaires, la logistique ou encore l'acquisition de matériel. Dernier exemple en date, le dossier de l'A400M, les deux pays ayant signé un accord en juin 2001. Un avion «grand format» qui sera utilisé pour des opérations de secours, de crise et lors de manœuvres. Le modèle fabriqué dans l'usine d'Airbus à Séville ne sera pas stationné à l'aéroport du Findel mais à la base aérienne de Melsbroek dans le Brabant flamand.
Trente ans après leur dernier engagement, des soldats luxembourgeois s'apprêtent à remettre les rangers en Irak. Mais des uniformes frappés du lion rouge vont également être déployés, d'ici trois semaines, au Mozambique. Une première.
Actuellement, une trentaine de militaires participent à des missions à l'étranger. Le ministre de la Défense, François Bausch, a détaillé à la Chambre des députés les forces mises à disposition.
Un an après l'accident du Waldhof, qui a coûté la vie à deux membres du service de déminage de l'armée grand-ducale, le Sedal peut compter sur le soutien de son grand frère belge. Ce dernier est en charge d'une double mission: combler le vide et assurer la formation des nouveaux éléments.
Le drapeau luxembourgeois figure déjà sur son empennage. Depuis ses hangars de Séville, Airbus fait savoir que le futur avion militaire de l'armée luxembourgeoise est en train d'être mis en peinture. Il sera livré dans six mois.
Deux démineurs avaient perdu la vie suite à l'explosion d'un obus au dépôt du Waldhof à la mi- février. Gravement blessé et se déplaçant toujours avec une béquille, l'adjudant-chef John Lanser vient d'être décoré par le Premier ministre.
Le 14 février dernier, deux militaires étaient tués suite à l'explosion d'un obus sur la base militaire de Waldhof. Trente jours après les faits, les circonstances de cet accident sont encore floues.
Ce samedi, le ministère de la Santé indique qu'aucun cas de variole du singe n'a, pour le moment, pas été confirmé au Luxembourg, alors que des cas ont été détectés en France et en Belgique.
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