Les cours de rattrapage assurés jusqu'à décembre
Les cours de rattrapage assurés jusqu'à décembre
La mesure avait été peu appréciée des syndicats d'enseignants à son annonce. Mais, avec près de 6.000 inscrits, guère de doute à avoir sur l'utilité des cours de rattrapage mis en place à la veille de la rentrée 2020. Car pour de nombreux enfants, une (re)mise à niveau s'impose non seulement au terme des vacances d'été mais surtout d'une année scolaire mouvementée. Et hier, Claude Meisch (DP) a pu découvrir in situ comment ce rattrapage se mettait en place.
Comme il l'avait fait lors de la mise en place de l'enseignement à distance, en début de confinement, le ministre de l'Education n'a pas tardé à commenter la formule «Summer School» qui vient tout juste de débuter et qui s'appliquera pour de nouveaux groupes d'élèves la semaine à venir. Un soutien indispensable, maintient-il, car même si le travail à distance a bien été suivi, certains jeunes (parfois «moins soutenus à la maison») ont quelque peu décroché.
Si, avant la pause estivale, les familles et les enseignants (surtout) ont pu signifier les besoins de soutiens scolaires pour tel ou tel élève, le ministre sait que l'accompagnement devra perdurer au-delà de la mi-septembre. Aussi, d'ores et déjà annonce-t-il que ces cours resteront en place jusqu'aux vacances de Noël. Durant ce premier trimestre, chacun pourra donc jauger son niveau et estimer si, oui ou non, un renfort pédagogique pourrait s'avérer utile.
Comme dans la situation actuelle, l'encadrement des élèves connaissant des lacunes serait assuré par des enseignants (volontaires) et des étudiants. Et cela gratuitement bien entendu. Sachant que dans le même temps, les cours en ligne de la plateforme schouldoheem.lu resteront eux aussi accessibles durant l'ensemble de l'année scolaire.
Reste que pour de nombreuses familles, la préoccupation du moment est moins scolaire que sanitaire. Même si le ministère de l'Education vient d'envoyer un mail à tous les parents d'élèves sur le possible dépistage des enfants avant de rejoindre les salles de cours, la crainte d'une reprise de l'infection au covid-19 est dans bien des esprits. A ce titre, que les jeunes Français et écoliers belges aient fait leur rentrée ce 1er septembre servira de test à observer à la loupe par le Luxembourg.
Pour l'heure, Claude Meisch réserve la primeur des modalités de rentrée à ses collègues ministres du Conseil de gouvernement. Ce n'est qu'à l'issue de la rencontre de vendredi que seront rendues publiques les règles qui fixeront le quotidien des écoliers et du reste de la population scolaire (enseignants, personnels, maison relais).
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