Les casemates du Bock devraient bientôt rouvrir
Les casemates du Bock devraient bientôt rouvrir
Les casemates font partie des attractions touristiques les plus populaires de la capitale. Alors que les casemates de la Pétrusse ont rouvert leurs portes en juin dernier après sept ans de fermeture, celles du Bock sont toujours fermées. L'accès à ces casemates n'est plus possible depuis le premier confinement dû à la crise sanitaire. La situation devrait changer au printemps 2023.
«Des travaux sont en cours pour que les casemates du Bock soient à nouveau accessibles aux visiteurs au printemps. Mais sans garantie encore», a expliqué Serge Wilmes (CSV), premier échevin de la Ville de Luxembourg, lors du conseil communal du 14 novembre dernier.
Ce que confirme le service de presse de la capitale. «Des analyses sont en cours avec des entreprises spécialisées afin de déterminer quels travaux doivent encore être effectués. Actuellement, rien n'a été fait. Il est prévu, entre autres, des travaux de serrurerie et d'électricité, nécessaires à la mise en conformité des casemates du Bock».
La question de la responsabilité
Lors du conseil communal de mi-novembre, la convention entre l'État et la Ville de Luxembourg était à l'ordre du jour. Dans cette lettre, l'État autorise la capitale à en confier l'exploitation et l'entretien à l'office du tourisme de la Ville de Luxembourg et de lui transférer la gestion du site.
La convention a été fixée pour une durée de six ans et sera ensuite automatiquement renouvelée pour trois ans. Cette nouvelle convention remplace celle de 1976.
En contrepartie, la Ville de Luxembourg verse chaque année 1.000 euros à l'Etat. Parallèlement, une convention entre la Ville de Luxembourg et le LCTO a également été votée. De son côté, le LCTO verse également 1.000 euros à la Ville de Luxembourg. Les recettes provenant de l'exploitation des casemates sont utilisées pour les frais de fonctionnement.
Le conseiller du LSAP Tom Krieps avait surtout des doutes juridiques concernant la convention, tout comme Guy Foetz (Déi Lénk) : «La Ville de Luxembourg cède la responsabilité. C'est l'exploitant qui les assume. Que se passera-t-il si quelqu'un y fait une chute? La convention est bonne, mais un peu édulcorée».
Serge Wilmes souligne que la commune a analysé cette situation en détail : «Suite à une modification de la loi, différentes conditions de sécurité devaient être réunies pour obtenir l'autorisation d'exploitation. Il y a maintenant plus de sécurité juridique. Et chaque année, des contrôles sont effectués».
Cet article a été publié pour la première fois sur wort.lu/de
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