Les auteurs de violences domestiques dans le viseur
Les auteurs de violences domestiques dans le viseur
Pour la ministre de l'Egalité, ce travail sur les auteurs est un «pilier essentiel» dans la lutte contre la violence domestique.
Photo: MEGA
Inter-Actions et le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes ont présenté, mercredi, un nouveau programme de lutte contre les violences au sein des foyers. Avec la particularité de se focaliser sur la source du problème.
Inter-Actions et le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes ont présenté, mercredi, un nouveau programme de lutte contre les violences au sein des foyers. Avec la particularité de se focaliser sur la source du problème.
Le Luxembourg entend renforcer son arsenal de lutte contre les violences domestiques. Ainsi, s'il existe d'ores et déjà des programmes de sensibilisation et d'aide aux victimes, le ministère de l'Egalité entre les femmes et les hommes et Inter-Actions souhaitent désormais y inclure un volet à destination des auteurs de ces violences. Une convention a été signée mercredi en ce sens par Taina Boefferding (LSAP) et la présidente de l'asbl.
Pour la ministre de l'Egalité, ce travail sur les auteurs est un «pilier essentiel» dans la lutte contre la violence domestique. Concrètement, celui-ci prendra la forme d'une formation de 80 heures étalées sur une dizaine de semaines. Les participants apprendront à maîtriser et à surmonter leurs comportements violents dans une «approche confrontative» et d'«échanges», détaille Virginie Giarmana, directrice de l'asbl.
Dans un premier temps destinée aux auteurs de violences avérées, cette formation sera également proposée à d'autres publics. A savoir aux victimes, mais aussi, dans un cadre préventif, aux couples «au sein desquels la violence est latente», souligne-t-elle.
Car avec la pandémie, le risque de voir augmenter les violences est réel. «La vigilance est de mise», prévient ainsi Taina Boefferding avant de rappeler que tout un dispositif avait été mis en place dès le début de la crise sanitaire, notamment sur les réseaux sociaux.
Si les chiffres pour l'année 2020 ne sont pas encore connus, les violences domestiques restent en effet une réalité au Luxembourg. En 2019, la police a ainsi dû intervenir 849 fois pour cause de violence domestique. Dans 265 cas, une expulsion a même été prononcée. En tout, la police a recensé 1.337 victimes de violence domestique au Luxembourg, dont 63,6% de femmes. Trois personnes (deux femmes et un homme) sont décédées suite à des violences domestiques.
Alors que l'«Orange Week» touche à sa fin ce jeudi, les agressions au sein du couple restent une réalité au Grand-Duché. Si peu de victimes acceptent de parler de ce qu'elles ont vécu, Anne Kirsch-Wagner, 29 ans, a elle décidé de partager son histoire.
Outre les conséquences psychologiques, la crainte d'une augmentation des violences au sein des foyers reste au cœur des préoccupations. Et notamment de celles de la ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Mardi, Tania Boefferding a ainsi annoncé renforcer les mesures mises en place durant le confinement.
Pour les victimes, les agressions ne marquent généralement que le début d'un long combat. Si ces femmes sont accompagnées tout au long du processus par des professionnels de santé, reste que le suivi de ces patientes demeure compliqué.
Sans pouvoir donner de chiffres officiels, la police relève ces derniers jours une augmentation des plaintes pour conflits familiaux. Des interventions pour des faits de coups et blessures, parfois liés à une surconsommation d'alcool, en lien direct avec le confinement de la population.
Les pistes exposées, mercredi à la Chambre, d'une application mobile pour les personnes exposées aux violences et d'un bracelet électronique pour leurs auteurs ont été accueillies positivement par les ministres de la Justice et de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Alors que 104 femmes ont perdu la vie en France sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, le Grand-Duché ne dispose pas, à l'heure actuelle, de statistiques précises sur ce phénomène.
S'estimant particulièrement exposée à un risque de contamination, la profession réclamait d'avoir accès en priorité à la vaccination anti-covid. La ministre de la Santé a repoussé la demande.
A la maison de retraite "Um Lauterbann", 67 résidents et 25 employés ont été testés positifs. Mais le virus a surtout causé la brusque disparition de cinq personnes âgées.
Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
L'entrepreneur luxembourgeois a été reconnu coupable, ce jeudi, d'abus de biens sociaux par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Les magistrats le condamnent également à une amende de 250.000 euros.
Face au rebond des infections dans le monde, le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de la Santé ont annoncé jeudi prolonger la mesure sanitaire jusqu'à la fin du mois de mars.
S'estimant particulièrement exposée à un risque de contamination, la profession réclamait d'avoir accès en priorité à la vaccination anti-covid. La ministre de la Santé a repoussé la demande.
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Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
Luxembourg
3
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.05.03.2021
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