La station de Beggen (qui accueille notamment les eaux sales des habitants de la capitale) fait partie des 13 sites analysés par le LIST.
Photo : Anouk Antony
Pétange, Wiltz ou Troisvierges : tels sont les trois sites de prélèvements où le LIST a enregistré les plus hautes concentrations de coronavirus ces derniers jours. Mais la hausse est généralisée à tout le pays.
Pétange, Wiltz ou Troisvierges : tels sont les trois sites de prélèvements où le LIST a enregistré les plus hautes concentrations de coronavirus ces derniers jours. Mais la hausse est généralisée à tout le pays.
Si les infections covid marquent le pas depuis quelque temps, les analyses du LIST trahissent toujours une présence du virus dans les eaux usées des ménages luxembourgeois. Une concentration qui a même tendance à s'aggraver ces derniers temps. Voilà ce qu'indique le dernier bulletin du Luxembourg Institute of Science & Technology. Ainsi, pour son 91ème rapport depuis le début de l'épidémie, l'étude Coronastep pointe une «prévalence nationale élevée».
L'information est donc nettement moins encourageante en ce début août qu'elle ne l'était en juin. A l'époque, la plupart des mesures pratiquées dans les 13 stations d'épuration du pays revenaient au vert, signe d'une épidémie en recul. Cette fois, les compteurs grimpent à nouveau, et les feux virent à l'orange. Le LIST constatant un niveau général de contamination «légèrement supérieur à celui de début juillet».
Evolution des concentrations covid-19 depuis le début de l'année.
Données : LIST
Les relevés effectués indiquent notamment des progressions significatives dans deux stations du nord du Grand-Duché : Troisvierges et Wiltz. Un phénomène semblable étant aussi signalé au sud, dans les installations de Pétange. La station de Mersch (et donc le secteur collecté) restant la moins impactée pour cette fois par la présence du virus et ses variants.
Pour mémoire, le LIST a débuté au printemps 2020 à quantifier la charge virale covid présente dans les eaux usées des ménages luxembourgeois. Les liquides arrivant en station constituant un marqueur géographique permettant aux autorités sanitaires de dépister les principales localisations de foyers ou nouvelles zones de circulation du virus qui, à ce jour, est à l'origine de 828 décès au Luxembourg pour 74.690 signalements de cas positifs.
Les autorités sanitaires s'attendent à voir diminuer les arrivées de flacons de sérum anti-covid. Jusqu'à fin septembre, pas plus de 63.300 doses seraient ainsi à recevoir. Mais rien d'inquiétant.
A défaut de se prononcer déjà sur la nécessité du masque en classe, la ministre de la Santé a indiqué que les dépistages se poursuivraient dans les écoles et lycées dès septembre et «au moins jusqu'en décembre».
Contrairement à ses voisins qui connaissent un regain d'infections ces dernières semaines, le Luxembourg se trouve «dans une situation stable», assure mercredi la ministre de la Santé. Pour Paulette Lenert, l'explication se trouve dans l'avancée de la campagne vaccinale, amenée à évoluer.
Pour l'heure, la proposition a recueilli un peu moins de 400 soutiens. Mais elle vient relancer le projet d'une contrainte sanitaire qui s'imposerait à certains professionnels, comme les soignants, les policiers, les enseignants voire fonctionnaires au contact du public.
A compter du 14 août, d'abord trois puis un quatrième site d'injection feront une pause. Kirchberg, Ettelbruck, Mondorf et Sandweiler restant «mobilisables» si une nouvelle campagne de vaccination massive se profilait.
Voilà 75 semaines que le LIST analyse la teneur en covid-19 des eaux sales arrivant dans les 13 stations d'épuration du pays. Et pour la première fois son rapport fait état d'un virus quasi disparu sur une partie des sites.
Les travaux devaient durer au plus tard jusqu'aux vacances collectives de Noël dernier. La réouverture de la Rangwee est désormais prévue environ trois mois plus tard.
Une catastrophe comme celle vécue en Turquie et en Syrie pourrait-elle se reproduire au Luxembourg? Eléments de réponse avec Adrien Oth, chercheur et directeur scientifique au Centre européen de géodynamique et de séismologie (ECGS).
Esma travaille pour Caritas Luxembourg et vit à Gaziantep, ville turque particulièrement touchée par le séisme. Elle raconte la situation sur place. De son côté, Caritas a lancé un appel aux dons.
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