Le virus continue de circuler dans les écoles
Le virus continue de circuler dans les écoles
Si elles ne font désormais plus l'objet d'une communication spécifique, les données des nouvelles infections en milieu scolaire continuent d'être collectées. Et sans surprise, ces dernières confirment que le covid-19 continue d'être présent dans les établissements. Entre le 15 et le 24 septembre, 185 cas positifs ont ainsi été recensés au sein des seules écoles fondamentales du pays, indique lundi Paulette Lenert (LSAP) dans une réponse parlementaire.
Si la ministre de la Santé assure ne pas vouloir fournir «des données détaillées ventilées par communes» pour «des raisons de protection des données», elle indique que «2.404 élèves» âgés entre 3 et 12 ans ont été considérés comme cas contact. Parmi eux, les trois quarts ont reçu un «ordre de quarantaine», synonyme soit de contacts étroits avec une ou deux personnes infectées, soit qu'ils étaient à l'origine des cas d'infection. La nouvelle version de la loi covid prévoit que seul un test PCR négatif met fin à cette mise à l'écart.
Un tiers des élèves testés positifs ont pour leur part reçu une «autorisation de sortie école». Autrement dit, une dérogation leur permettant de se rendre dans leur établissement pour suivre les cours, avec obligation toutefois de porter un masque et de se soumettre à des tests renforcés. Aucune information en ce qui concerne les éventuels cas au sein du personnel enseignant et/ou administratif du fondamental n'a été fournie, alors même que deux adultes et huit enfants présents au foyer scolaire de l'école primaire Vauban ont été infectés au cours de la période. Ce qui avait entraîné la mise en quarantaine de six classes du cycle 2.
Dans le dernier rapport hebdomadaire du ministère de la Santé, portant sur la semaine du 20 au 26 septembre, les 0-9 ans représentaient près d'un quart (22,2%) des nouvelles infections et présentaient un taux de positivité de 9,5%. Soit le niveau le plus élevé au sein de la population générale. Un chiffre qui s'explique en partie par le fait que les plus jeunes ne peuvent pas être vaccinés, les recherches en cours actuellement devant ouvrir la voie à l'injection de doses aux 6-12 ans dans un horizon proche.
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