Le «Südspidol» verra son champ d'expertise élargi
Le «Südspidol» verra son champ d'expertise élargi
Destiné à répondre aux besoins hospitaliers croissants du sud du pays, le Südspidol verra ses compétences étendues. En plus des trois bâtiments qui accueilleront des services d’oncologie de réhabilitation, de gériatrie et de psychiatrie, s'ajouteront un centre dédié à la maladie d'Alzheimer et une polyclinique, selon Dan Biancalana (LSAP), bourgmestre de Dudelange.
Cité par nos confrères de RTL, le député assure avoir eu «un accueil favorable» de la part du ministère de la Santé et de l'ALA. L'ouverture de ces nouveaux centres médicaux ne devrait cependant pas avoir lieu avant 2025, le projet faisait état d'une capacité de 100 lits, répartis entre le centre pour les malades atteints d'Alzheimer et la polyclinique.
Réduire les coûts «à hauteur de 15%»
Pour rappel, le futur Südspidol doit sortir de terre à compter de 2023, le long du rond-point Raemerich, et devrait coûter 542 millions d'euros. Une somme financée pour 80% par l'État - soit 433,5 millions d’euros comme publié dans la loi du 1er août 2018 - et 20% par la CNS. D'une capacité de 583 lits, dont 80% en chambre individuelle, le futur ensemble hospitalier doit regrouper sur un même site 16 salles d'opération et 256 médecins.
Objectif affiché de ce regroupement entre les sites d'Esch-sur-Alzette, Dudelange et Niederkorn: mettre en place des synergies destinées à réduire les coûts de fonctionnement annuels «à hauteur de 15%», selon les estimations avancées en mars 2018 par Lydia Mutsch (LSAP), alors ministre de la Santé.
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