Le pavillon luxembourgeois parcourt les mers
Le pavillon luxembourgeois parcourt les mers
Le Luxembourg peut se vanter d'un titre inédit. Celui de l'Etat enclavé possédant le plus grand registre maritime. Autrement dit, même si aucune mer ou océan ne borde le Grand-Duché, le pays compte de nombreux bateaux enregistrés au pays. Et cette flotte ne cesse de grimper. Ainsi, depuis son lancement en 1993, le registre a progressé de 53 inscriptions à 216 en 2020. Soit une marine marchande forte d'au moins 20.000 membres d'équipage.
Et c'est pour saluer ce secteur maritime luxembourgeois que le ministre de l’Économie, Franz Fayot (LSAP) a fait le déplacement à Anvers. Ou plus exactement sur un des 63 navires de la compagnie Jan De Nul battant pavillon luxembourgeois. Logique pour ce groupe qui a implanté son siège à Capellen, site qui emploie une centaine de salariés en plus des 500 marins embauchés sous conditions luxembourgeoises. Un statut qui leur confère, de l'avis du ministre, des «conditions sociales favorables».
Au passage, on notera qu’un marin sur cinq présent sur les navires frappés du lion rouge reste philippin. Suivent des effectifs originaires de Belgique, Inde, Ukraine, Croatie et Pays-Bas.
La flotte luxembourgeoise présente sur toutes les mers compte aussi bien des petits transporteurs, des dragueurs, des remorqueurs ainsi que des navires de ravitaillement. Un «marché de niche» du secteur maritime sur lequel veille Robert Biwer depuis plusieurs années. Présent au côté de Franz Fayot, ce dernier n'a pas manqué de faire remarquer que via ce registre le Luxembourg ne cherchait pas à battre des records en termes de nombre de bateaux enregistrés ou de tonnage mais surtout d'en faire un vecteur d'activité pour le pays, et veiller à la qualité des navires enregistrés.
La visite de mardi à bord du Sanderus était aussi là pour rappeler que cette activité maritime pouvait aussi être un levier environnemental. Cela s'appelle le green shipping. Ainsi cette drague équipée d'une motorisation dont les gaz d'échappement sont désormais filtrés, empêchant l'émission de nanoparticules dans l'air.
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