A Mytilène, principale ville de Lesbos. Dans le camp de Moria, sur l'île grecque de la mer Égée, des réfugiés attendent de prendre un ferry direction Athènes.
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«Au XXIe siècle, on ne devrait pas jouer avec la vie des gens qui sont dans la misère», estime Jean Asselborn. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé au conseil extraordinaire consacré à la crise migratoire à la frontière gréco-turque que son pays accueillera 12 enfants non accompagnés.
«Au XXIe siècle, on ne devrait pas jouer avec la vie des gens qui sont dans la misère», estime Jean Asselborn. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé au conseil extraordinaire consacré à la crise migratoire à la frontière gréco-turque que son pays accueillera 12 enfants non accompagnés.
Si «ouvrir les frontières n'est pas une solution» car cela sèmerait notamment «le chaos dans les Balkans», comme Jean Asselborn l'a affirmé pas plus tard que mardi 3 mars, alors il faut soutenir activement la Grèce. Le pays est une nouvelle fois accablé par l'afflux massif de migrants à ses frontières depuis que la Turquie a décidé de les ouvrir à la fin de la semaine passée.
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Des protestants criaient des slogans et brandissaient des banderoles pour exiger l'ouverture des frontières de l'Europe, mercredi 4 mars devant le Conseil européen à Bruxelles.
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Des protestants criaient des slogans et brandissaient des banderoles pour exiger l'ouverture des frontières de l'Europe, mercredi 4 mars devant le Conseil européen à Bruxelles.
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Athènes fait face à la pression mais le chantage d'Ankara, dénoncé par plusieurs dirigeants européens -dont Jean Asselborn- met les 27 Etats membres de l'UE au pied du mur. Au conseil Justice et Affaires intérieures extraordinaire consacré à la situation des réfugiés et migrants à la frontière turco-grecque, mercredi à Bruxelles, les 27 ont discuté des différentes mesures que l'Union européenne pouvait prendre pour améliorer la situation sur le terrain.
Le ministre des Affaires européennes luxembourgeois a exprimé sa solidarité avec la Grèce et la Bulgarie et a soutenu l'idée de déployer des effectifs et des moyens supplémentaires. Etant aussi d'avis que «l'Union européenne doit venir en aide à la Grèce», Jean Asselborn a proposé que chaque Etat membre participe à la relocalisation de mineurs non accompagnés pour essayer de résoudre la crise humanitaire sur les îles grecques.
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Pour agir par l'exemple, il a annoncé que «le gouvernement se tient prêt à accueillir dix mineurs non accompagnés». Bien que reconnaissant les efforts de la Turquie en matière d'accueil et d'hébergement d'un grand nombre de réfugiés sur son sol, la décision unilatérale prise par le gouvernement turc d'ouvrir les frontières vers l'Europe «relève du chantage et ferme davantage les portes de l'Union européenne, au lieu de les ouvrir».
Le président turc se rend lundi devant les dirigeants de l'Union européenne pour aborder la question migratoire alors que des pays «volontaires» du bloc des 27 envisagent de prendre en charge 1.500 enfants migrants bloqués sur les îles grecques.
Visite des dirigeants de l'UE en Grèce et en Turquie, réunion en urgence des ministres mercredi à Bruxelles: les 27 se mobilisent face au chantage d'Ankara qui a décidé de laisser passer les migrants, réveillant le spectre de la crise de 2015.
La Turquie a agité lundi la menace de l'arrivée de «millions» de migrants en Europe après l'ouverture de ses frontières. Jean Asselborn dénonce un inacceptable «chantage» et une «instrumentalisation» des migrants de la part du président turc.
Tandis que plusieurs milliers de migrants se sont rués ce week-end depuis la Turquie vers les frontières grecques et bulgares, Frontex a relevé son niveau d'alerte à la frontière gréco-turque. «Nous devons agir ensemble pour éviter une crise humanitaire et migratoire», lance Emmanuel Macron.
Au moins 33 soldats turcs ont été tués jeudi dans la province d'Idleb dans des raids attribués au régime syrien. Ankara a riposté en bombardant des positions de Damas mais a aussi fait savoir qu'elle n'est «plus en mesure de retenir» les migrants qui veulent se rendre en Europe.
L’année 2022 a été marquée par un ralentissement des demandes d’autorisation de bâtir qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs économiques et politiques, comme la hausse des prix des matières premières et la hausse des taux d’intérêt.
Sur invitation de l'Association des citoyens luxembourgeois du Brésil, cinq partis politiques du Grand-Duché se rendent dans le plus grand pays d'Amérique du Sud. La campagne des législatives se joue ainsi aussi de l'autre côté de l'Atlantique.
L’année 2022 a été marquée par un ralentissement des demandes d’autorisation de bâtir qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs économiques et politiques, comme la hausse des prix des matières premières et la hausse des taux d’intérêt.
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