Le Luxembourg attire toujours plus de frontaliers
Le Luxembourg attire toujours plus de frontaliers
Au dernier décompte du Statec, le Luxembourg compte officiellement quelque 211.700 frontaliers au deuxième trimestre 2021. Soit 46% de la population active du pays. Une donnée en progression qui confirme l'attrait qu'exerce le pays auprès de la main-d'œuvre installée dans la Grande Région, mais aussi les besoins toujours plus importants de l'économie nationale pour maintenir à flot son système social notamment.
Conformément au schéma en vigueur depuis plusieurs décennies, ce sont les résidents français qui traversent les plus nombreux la frontière. Ce sont ainsi quelque 112.000 personnes à quitter leur domicile situé globalement le long du sillon lorrain à venir travailler tout ou partie de la semaine au Grand-Duché. Soit 53% de l'ensemble des frontaliers du pays.
En hausse de plus de 40% depuis 2011, les salariés luxembourgeois vivant en France se concentrent principalement autour des agglomérations de Thionville, Longwy et Metz. Même si une part de plus en plus importante d'entre eux fait le choix de s'installer à distance de l'A31.
Tendance également à la hausse du côté belge, où le centre commun de la Sécurité sociale (CCSS) recense au 31 mars dernier quelque 50.800 frontaliers. Des travailleurs qui se concentrent principalement en province de Luxembourg, entre Arlon et Bastogne, même si les provinces de Liège, de Namur et du Hainaut hébergent officiellement quelques milliers de salariés luxembourgeois. Tendance qui devrait encore s'accélérer selon les prévisions du Conseil économique et social à l'horizon 2035.
Tendance à la hausse que ne devraient pas connaître les frontaliers allemands. Si en 2021 ils sont un peu plus de 51.000 à faire le trajet entre leur domicile situé en Rhénanie-Palatinat ou en Sarre et leur travail, leur nombre devrait se réduire dans la décennie à venir. La faute à une fécondité en berne et des départs en retraite dont les postes ne seront plus occupés par des germanophones.
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