Le LCGB souhaite des agents de sécurité près des gares
Le LCGB souhaite des agents de sécurité près des gares
«Il n'a pas seulement été frappé, mais aussi mordu». Paul Glouchitski, secrétaire syndical LCGB, qualifie l'agression d'un chauffeur de bus mardi dernier d'un «acte barbare». Un homme a menacé un chauffeur de bus sur le boulevard Franklin Roosevelt dans la capitale puis l'a frappé. Le chauffeur a été si grièvement blessé qu'il a dû être transporté à l'hôpital. La police a pu arrêter l'auteur peu de temps après.
Selon Paul Glouchitski, de telles agressions deviennent «de plus en plus fréquentes et prennent des proportions énormes et alarmantes». Depuis octobre dernier, il y a eu au moins une agression par mois. Pour garantir la sécurité des agents, le ministère de la Mobilité travaille actuellement avec la FLEAA et les syndicats sur l'installation de cabines depuis quelques mois.
Un dossier qui «avance» considère désormais Paul Glouchitski qui indique que tous les nouveaux bus en seront équipés. Pour les autres, des solutions sont encore étudiées. En attendant, le LCGB souhaite la mise en place d'un dispositif complémentaire dans un premier temps avec des agents de sécurité près des gares d'Esch-sur-Alzette, Luxembourg et Ettelbruck. Mais aussi sur les P+R de Rodange et Bouillon, ainsi que sur les «lignes sensibles» comme celles de Bonnevoie. Paul Glouchitski rappelle qu'un tel dispositif existe pour le réseau des CFL.
Pour le syndicaliste, il clair qu'à l'avenir il faudra «un système hybride» qui ne se base pas uniquement sur les caméras et les boutons d'urgence. Il estime que les caméras ne constituent pas un outil dissuasif, mais sert surtout aux forces de l'ordre pour retrouver les agresseurs.
Entre janvier et août 2021, le ministère de la Mobilité recensait 100 agressions envers des agents des transports publics. «Un chiffre qui ne reflète pas assez la réalité à cause des procédures de plaintes trop fastidieuse», regrette le secrétaire syndical. Il se réjouit toutefois que le ministère de la Mobilité lancera avant cet été une application pour «déclarer directement un incident et l'employeur, le ministère et la centrale du RGTR, en seront alors informés».
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