Le gouvernement conforté dans sa gestion de la crise
Le gouvernement conforté dans sa gestion de la crise
Pour Xavier Bettel (à dr.) et Paulette Lenert, «les mesures prises jusqu'ici ont permis de gérer la situation de manière correcte, et c'est plutôt réconfortant»
Photo: Pierre Matgé
Pour Xavier Bettel, ce n'est pas le moment «d'alléger, ni de renforcer» le dispositif sanitaire mis en place. Car si les contaminations sont en hausse «avec la reprise de la vie normale», la situation hospitalière n'est aujourd'hui «pas préoccupante».
Pour Xavier Bettel, ce n'est pas le moment «d'alléger, ni de renforcer» le dispositif sanitaire mis en place. Car si les contaminations sont en hausse «avec la reprise de la vie normale», la situation hospitalière n'est aujourd'hui «pas préoccupante».
Pour le Premier ministre en effet «il n'est question ni de renforcer, ni d'alléger» le dispositif anti-covid mis au point par les autorités. Longue vie donc, au moins jusqu'au terme de l'année 2020, aux «tests à grande échelle, au traçage des personnes en contact avec des cas positifs ou encore aux gestes barrières.» Ces mesures nous ont permis «jusqu'ici de gérer la situation de manière correcte, et c'est plutôt réconfortant», constate Xavier Bettel.
Si la situation n'a effectivement rien de catastrophique, il n'en demeure pas moins que le chiffre des contaminations affiche une hausse depuis le début du mois de septembre, avec une moyenne de 60,5 cas par jour. «Une des causes est la reprise de la vie normale, avec les activités scolaires, sportives, les réunions, ...», admet Xavier Bettel.
«Mais il s'agit d'une tendance observée partout, tant en Europe qu'à l'échelle mondiale», surenchérit la ministre de la Santé. Dans le détail, 31% des contaminations sont dus aux retours des vacances et 20% proviennent de la sphère privée. «C'est pourquoi il est important de bien respecter les règles aussi bien en public qu'en privé, dans la sphère familiale», martèle Xavier Bettel.
Source d'inquiétude, avec une moyenne de 147 contaminations pour 100.000 habitants observée sur les deux dernières semaines, le Luxembourg entre à nouveau dans le rouge selon les critères de l'Institut allemand Robert Koch. «Il faut s'attendre incessamment à ce que l'Allemagne prenne une décision» à cet égard, avoue Paulette Lenert. Selon le classement établi par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, le Grand-Duché occupe le quatrième rang européen, derrière l'Espagne (314), la République tchèque (218) et la France (198), mais devant la Belgique (120).
Pour elle, ce taux élevé s'explique par le fait que «le Luxembourg est comme une grande ville, avec une hausse rapide des contaminations». «Nous sommes considérés à juste titre comme un pays, mais il est certain que les hausses sont moindres sur des surfaces plus étendues», ajoute la ministre LSAP, prenant l'exemple de certains quartiers de Madrid densément peuplés et très touchés par l'épidémie.
Et si les non-résidents ne sont plus inclus dans les données officielles publiées par le ministère de la Santé depuis le 27 août, il n'en demeure pas moins que «ces chiffres existent», affirme Xavier Bettel, tout en avouant qu'«il n'est pas dans notre intérêt de les divulguer.» Le Premier ministre qui précise qu'«ils n'ont rien d'inquiétant» et que «la situation n'a jamais été préoccupante de ce côté-là, même après les retours de vacances.»
Avec un taux de positivité - c'est-à-dire de cas positifs par rapport à l'ensemble des tests pratiqués - établi actuellement à 1,56%, la situation du Luxembourg «n'est pas idéale», admet la ministre socialiste. Paulette Lenert qui se veut toutefois rassurante: «nous n'avons détecté aucun cluster quelque part, seuls huit entreprises et lieux d'hébergement étant concernés avec un nombre d'infections limité».
Revenant sur les couacs observés concernant le testing, Paulette Lenert a précisé que deux séries de «faux cas positifs» avaient été détectés - une série de dix et une autre de 26 -, tous issus «du même laboratoire». «Nous sommes en contacts avec le laboratoire concerné, une enquête a été diligentée et nous allons tout faire pour déterminer les causes» de ces diagnostics erronés.
Trois nouvelles victimes viennent s'ajouter au bilan du covid au Grand-Duché au dernier bilan officiel. Plus réconfortant : moins de 200 malades infectés sont actuellement pris en charge.
Le Premier ministre Xavier Bettel a exprimé la volonté du gouvernement de maintenir les règles en vigueur, car «elles ont prouvé leur efficacité». Les chiffres des contaminations sont certes en hausse, mais le nombre des hospitalisations n'est pas «préoccupant».
Alors qu'elle avait recueilli 33 votes favorables en juillet, la loi covid a en plus rallié les voix des deux députés Déi Lénk lors du vote de sa prolongation jusqu'au 31 décembre, mardi à la Chambre. Le CSV s'est abstenu, tandis que l'ADR a voté contre.
La loi permet à des personnes ayant eu un contact avec un cas covid et mises en quarantaine de se rendre à l’école. C'est le cas actuellement d'un enseignant qui a été autorisé à exercer. Une affaire qui soulève pas mal de questions.
Adoptée le 24 juillet dernier, la loi cadre de l'épidémie a été aménagée en fonction de l'état des connaissances scientifiques. Un nouveau texte qui sera soumis mardi au vote des députés. Les mesures resteront en vigueur au moins jusqu'au 31 décembre.
Avec un quart de l'ensemble des décès dus au coronavirus concentrés en sept jours, la semaine du 6 au 12 avril a entraîné une hausse de 64% de la mortalité par rapport à la même période des années 2016-2019. Des données publiées par Eurostat que Paulette Lenert relativise.
Le conseil du gouvernement a validé, ce mercredi, le projet d'amendement visant à réduire la durée de la quatorzaine imposée aux personnes contaminées par le virus.
Le ministère de la Santé a révélé que sur les 124 personnes décédées du covid-19 au Luxembourg depuis le début de la pandémie, 64 concernaient des personnes vivant dans des homes.
A la veille de la rentrée, la ministre de la Santé se dit confiante. Grâce à la stratégie de dépistage, dont la deuxième phase sera détaillée lundi après-midi, le gouvernement se trouve en effet en possession de données rassurantes.
Si des dispositifs permettraient de détecter la présence d'anticorps en un temps record, le Grand-Duché ne compte pas les utiliser pour l'heure. Un refus - toutefois non catégorique - que Paulette Lenert (LSAP) justifie dans une réponse parlementaire publiée vendredi.
Si le gouvernement souhaite que le texte en place depuis mi-juillet soit prolongé jusqu'à fin 2020, quelques ajustements sont à prévoir. Mais avant d'acter ces choix, l'avis de la commission de la Santé a été sollicité.
Si le texte prévoyait une possible révision mois par mois, le gouvernement luxembourgeois a décidé que les mesures actuelles pourraient se poursuivre jusqu'au 31 décembre. Certains petits ajustements devant être discutés dès cette semaine.
Alors que le Luxembourg n’est plus considéré comme un pays à risque pour l’Allemagne depuis le 19 août il demeure classé rouge par certains Etats. En cause le seuil trop élevé de nouvelles infections lors des 14 derniers jours fixé par les autorités étrangères.
Retours de vacances, fin du congé collectif, rentrée des classes. Autant de facteurs de risque qui pourraient engendrer une nouvelle recrudescence des infections au nouveau coronavirus. Pour parer à cette éventualité, les dernières mesures anti covid-19 seront d'actualité au-delà du mois de septembre.
Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
L'entrepreneur luxembourgeois a été reconnu coupable, ce jeudi, d'abus de biens sociaux par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Les magistrats le condamnent également à une amende de 250.000 euros.
Face au rebond des infections dans le monde, le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de la Santé ont annoncé jeudi prolonger la mesure sanitaire jusqu'à la fin du mois de mars.
Ces dernières années, le secteur bancaire connait de profonds changements. Désormais, le numérique et la finance verte sont désormais les deux tendances à la mode.
Pandémie oblige, l'accord salarial signé ce jeudi entre l'Etat et la CGFP ne prévoit pas «d'augmentation financière structurelle» d'ici la fin de l'année prochaine, mais entend mettre l'accent sur «les conditions de travail des agents», notamment dans le cadre du télétravail.
Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
Luxembourg
3
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.Aujourd'hui à 06:30
L'entrepreneur luxembourgeois a été reconnu coupable, ce jeudi, d'abus de biens sociaux par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Les magistrats le condamnent également à une amende de 250.000 euros.
Face au rebond des infections dans le monde, le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de la Santé ont annoncé jeudi prolonger la mesure sanitaire jusqu'à la fin du mois de mars.
Ces dernières années, le secteur bancaire connait de profonds changements. Désormais, le numérique et la finance verte sont désormais les deux tendances à la mode.
Pandémie oblige, l'accord salarial signé ce jeudi entre l'Etat et la CGFP ne prévoit pas «d'augmentation financière structurelle» d'ici la fin de l'année prochaine, mais entend mettre l'accent sur «les conditions de travail des agents», notamment dans le cadre du télétravail.
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
2 min.04.03.2021