Le dépistage massif prolongé jusqu'à mi-juillet
Le dépistage massif prolongé jusqu'à mi-juillet
Du 15 mars au 15 juillet, le dépistage covid au Grand-Duché va se poursuivre. Et pas question de baisser la voilure, a annoncé lundi la ministre de la Santé. Il s'agira durant cette nouvelle phase de pratiquer «53.000 tests PCR et 1.000 tests sérologiques chaque semaine». Une troisième étape du Large Scale Testing (LST) qui, comme depuis le printemps dernier, permettra de traquer au plus près l'évolution du virus. Quantitativement, géographiquement.
Déjà, depuis le LST aura permis de signaler 50.699 cas d'infection au coronavirus. De fait, l'opération aura surtout eu pour conséquence «d’interrompre rapidement des chaînes de transmission». Sans ce contrôle, les personnes infectées auraient risqué de contaminer d’autres personnes à leur tour. Et c'est encore là l'objectif visé par cette réorganisation mise en place au printemps 2021.
Cette fois, par contre, le dispositif s'appuiera sur plus d'équipes mobiles qu'actuellement. Des ''brigades légères" qui pourront plus facilement se concentrer sur les structures d’hébergement pour personnes âgées et autres sujets vulnérables. Même renfort pour les contrôles de positivité faits en milieu scolaire, et sous la tutelle du ministère de l'Education, toujours par ces équipes mobiles.
Alors qu'en ce début d'année, les scientifiques estiment à 7% la part de la population luxembourgeoise immunisée (autrement dit ayant développé des anticorps face au virus), la campagne de vaccination devrait permettre de gonfler ce taux. C'est tout l'espoir de la stratégie entrée en action depuis un mois maintenant. Pour confirmer la réussite de cette immunité collective, le pays va multiplier les tests sérologiques (à base de prise de sang). Six centres de prélèvements ouvriront donc sur le territoire national; leur localisation étant encore à affiner.
Un des buts recherchés étant de noter la concentration des anticorps chez les individus testés. «Car il n’est en effet pas exclu à ce jour qu’une personne vaccinée puisse transmettre le virus à d’autres personnes si elle venait de s’infecter après la vaccination, a rappelé Paulette Lenert (LSAP). Un croisement entre les données issues du LST et celles obtenues dans le cadre de la campagne de vaccination pourrait contribuer à obtenir davantage de connaissances concernant ce point très important.»
Mais alors que variants sud-africain et britannique ont fait leur apparition au Grand-Duché, la ministre de la Santé n'exclut pas qu'il faille continuer à dépister massivement. Compris après le mois de juillet afin de suivre la diffusion de ces nouvelles souches virales. D'où la possibilité, d'ores et déjà à l'étude, d'étendre ce Large Scale Testing 3 au-delà des vacances scolaires, jusqu'à mi-septembre.
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