Le dépistage au Findel ne prendra pas de vacances
Le dépistage au Findel ne prendra pas de vacances
Tester, tester, tester. Voilà le credo du Luxembourg pour étouffer au plus vite tout éventuel foyer de dispersion du covid-19. Et si le dépistage massif implique résidents et travailleurs frontaliers, depuis un mois et demi il s'applique aussi aux touristes, hommes d'affaires, voyageurs en transit ou débarquant au Findel. Lancée à titre expérimental, l'opération séduit visiblement autant les passagers (15% ont accepté le dépistage, gratuit) que le ministère de la Santé qui a décidé de prolonger le dispositif.
Au vu de ce succès, désormais deux laboratoires se partagent en alternance le travail au sein de la cellule installée. Au sortir des avions, il suffit de se présenter avec le voucher offert et voilà le contrôle sanitaire effectué. Le résultat est expédié dans les 48 heures, et le passager informé de son état de positivité ou non au virus. Sur l'ensemble des cas recensés, 0,9% des testés ont ainsi découvert que le coronavirus circulait en eux. Certes, c'est bien peu, mais déjà de quoi inciter les infectés à se placer à l'isolement, comme le reste de la population quand il est signalé porteur du virus.
Pour les autorités sanitaires, le dispositif trouve donc toute sa pertinence. Surtout quand, par ailleurs, le nombre d'infections et de clusters explose. Et puis la part des passagers acceptant le dépistage grimpe. De 10% au bout de deux semaines, le taux de participation a grimpé à 15% désormais.
De quoi laisser envisager que sur les 220.000 passagers "attendus" à l'arrivée sur le tarmac du Findel en juillet, pas moins de 33.000 hommes et femmes profiteront de l'analyse dans l'aéroport même ou en laboratoire extérieur, comme cela est permis. En juin, 98 personnes ont ainsi choisi cette seconde possibilité.
En plus, en étendant le dispositif jusqu'à la fin de l'été, le Luxembourg permettra à ses résidents de retour de vacances à l'étranger, un test leur permettant d'être rassurés sur leur bon état de forme.
En fonction de la progression des cas enregistrés dans le pays, le ministère de la Santé ne cache pas que «des discussions sont en cours afin d’élargir cette offre à d’autres endroits d’entrée».
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