Le délicat retour à la normale des transports publics
Le délicat retour à la normale des transports publics
Un peu moins de deux semaines avant la rentrée des élèves du fondamental le 25 mai, l'organisation du transport des élèves reste un casse-tête pour les communes. Si la deuxième vague du déconfinement s'est passée sans effusion dans les établissements de l'enseignement secondaire, elle ne s'est pas déroulée sans anicroche pour arriver jusqu'aux lycées, ni au travail d'ailleurs.
«La situation n'est pas idéale. Beaucoup d'élèves ont eu des problèmes pour arriver à destination, l'organisation des bus est encore réduite et l'application de la mobilité n'est pas à jour», a balancé mardi, Dan Biancalana (LSAP), député-maire de Dudelange, lors de l'heure des questions au gouvernement à la Chambre. «Certains salariés ont dû attendre une heure» pour leur correspondance a renchéri son collègue David Wagner (Déi Lenk).
A demi-mot, François Bausch le reconnaît. Alors que le pays était préparé et s'est remis en mouvement lundi, l'offre de transports publics et l'infrastructure peinent à suivre. Qu'il s'agisse de la première phase du 4 mai ou de celle du 11 mai, «il était très dur de prévoir exactement combien de personnes reprendraient les trains. Les routes se remplissent mais ce n'est pas encore comme c'était avant et au Kirchberg les bureaux sont encore vides. Beaucoup télétravaillent encore», pédale le ministre.
Gare aux 145€ d'amende
Mais François Bausch ne prend pas la tangente pour autant et reconnaît que «pour le train on n'a pas encore atteint le maximum», sous-entendu de l'offre. «Le 18 mai sera la prochaine étape» de la montée en puissance sur le réseau CFL et «au plus tard le 25 mai, le train fonctionnera tout à fait normalement et collera à nouveau au plan de circulation normale», promet le ministre.
Quant aux soucis liés au transport scolaire, «les bus ont encore été réorganisés» dans la mesure où la demande est encore moindre pour l'heure. «Le problème est que les coordonnées n'ont pas encore été reprogrammées dans le nouveau plan de circulation sur l'application mobilité et ça va encore durer», pose le ministre.
Aux préoccupations du député (ADR), Jeff Engelen, quant aux mesures d'hygiène prises dans les transports publics, François Bausch assure que le tram est «complètement désinfecté chaque demi-journée». Dans les trains, «les surfaces à risques sont, elles, désinfectées au moins une fois par jour».
Le ministre rappelle au passage que le masque de protection est obligatoire et que la police «fera des contrôles aléatoires dans les gares» les jours qui viennent. Le non-respect de la consigne donnera lieu à une contravention de 145 euros, sans discuter car «la phase de sensibilisation est passée».
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