Le covid-19 s'impose dans les pétitions publiques
Le covid-19 s'impose dans les pétitions publiques
(ASdN) - Nul doute que les pétitions publiques reflètent les préoccupations des résidents. Aussi, rien d'étonnant à ce que huit des douze propositions validées ce mercredi par la Chambre des députés portent sur le covid-19.
Car malgré le soutien financier de l'Etat, certains pétitionnaires ne cachent pas leurs craintes concernant l'avenir. La pétition 1726 demande ainsi à ce que le secteur intérimaire soit «davantage protégé» et le droit au congé maternité «préservé». Une autre proposition (1750) souhaiterait voir la fixation de délais de paiement pour les aides aux coûts non couverts, au chômage partiel et au fonds de relance.
Mais ne reçoit pas d'aides qui veut. Pour pouvoir compter sur le soutien de l'Etat, les entreprises doivent en effet remplir des conditions, parfois jugées peu flexibles par les professionnels. Face à cela, la pétition 1749 espère la nomination d'un médiateurs aux aides refusées, notamment pour les indépendants et PME.
D'autres propositions visent quant à elles à un retour à une vie «normale». La pétition 1747 souhaiterait le retour de la pratique possible des sports sans contact, en intérieur comme en extérieur, avec pour seule contrainte, le port du masque. Une autre (1743) aimerait quant à elle voir la mise en place de lampes à UV dans les espaces communs et les bureaux pour mieux lutter contre les virus et bactéries.
Et le gaspillage alimentaire
La proposition 1740 voit, elle, un peu plus loin. Son auteur réclame ainsi une obtention «facilitée» de la nationalité luxembourgeoise pour les personnes ayant travaillé «en première ligne» durant la crise sanitaire pour que soit reconnu «le travail de ces personnes».
Le virus ne s'est toutefois pas immiscé dans toutes les propositions. Parmi les thématiques des autres pétitions se trouvent ainsi le gaspillage alimentaire, la reconnaissance du luxembourgeois comme langue principale ou encore l'interdiction d'éclairage clignotant sur les vélos.
Pour rappel, les pétitions peuvent être signées en ligne ou sur papier dans les 42 jours suivant leur publication. Si elles atteignent 4.500 signatures, elles feront alors l'objet d'un débat public.
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