«Le cas du travailleur frontalier» face au covid-19
«Le cas du travailleur frontalier» face au covid-19
La simple peur du coronavirus ne suffit pas à se faire accorder des jours de télétravail.
Photo: Guy Jallay
Le gouvernement livre, ce jeudi, une série de conseils aux entreprises du pays afin de gérer au mieux les questions liées au coronavirus. Il propose un volet spécifique dédié aux salariés français, belges et allemands.
«Le cas du travailleur frontalier» face au covid-19
Le gouvernement livre, ce jeudi, une série de conseils aux entreprises du pays afin de gérer au mieux les questions liées au coronavirus. Il propose un volet spécifique dédié aux salariés français, belges et allemands.
(ota) – Les mesures envisagées par le gouvernement face au coronavirus concernent inévitablement la question du flux des 200.000 frontaliers qui viennent travailler chaque jour au Grand-Duché. En la matière la question du télétravail est au centre de l'attention des autorités luxembourgeoises.
Ainsi, le gouvernement rappelle les règles en vigueur et laisse entendre qu'il n'y pas, pour l'instant, de règlement spécial envisagé. Ainsi, le nombre maximal de jours de télétravail prévu par les accords de non-double imposition prévaut. Pour rappel, il se situe à 29 jours pour la France, 24 pour la Belgique et 19 pour l'Allemagne. Cette limite ne constitue toutefois pas une interdiction de travailler dans le pays de résidence et «en principe», elle peut être dépassée, mais dans ce cas, «le salarié frontalier sera imposé dans son pays de résidence pour tous les jours de télétravail prestés», écrivent les autorités grand-ducales.
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A noter qu'un travailleur frontalier peut demander à faire du télétravail par crainte du virus. Mais l'employeur n'a aucune obligation de le lui accorder. En revanche, la simple peur du coronavirus ne constitue pas un motif valable pour refuser de se rendre à son lieu de travail par simple crainte de tomber malade.
Dans le cas d'un frontalier mis en quarantaine dans son pays de résidence, celui-ci est censé recevoir un certificat médical d'incapacité de travail ayant la même valeur de protection que celui établi par le Luxembourg. Il s'agit de l'«avis d'interruption de travail» en France, d'un «certificat d'incapacité de travail» côté belge ou d'une «Arbeitsunfähigkeitsbescheinigung» en Allemagne. Evidemment, ce certificat sera accepté par la CNS assure le gouvernement.
Malgré l'accord entre la Belgique et le Luxembourg, d'aucuns craignaient que l'augmentation du seuil fiscal ne soit pas encore entrée en vigueur. Le ministre belge des Finances a mis les choses au clair après cette période d'incertitude.
Comme pour les Belges et les Français, le travail à domicile sera possible jusque fin juin pour les frontaliers allemands. L'accord sera résilié ensuite.
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Alors qu’un certain flou entoure encore le télétravail des frontaliers après le 31 août, le gouvernement assure garder le contact avec la France, la Belgique et l'Allemagne pour faciliter le travail à domicile.
Le gouvernement italien doit adopter ce mercredi de nouvelles mesures pour endiguer le coronavirus, recommandant de respecter une distance de sécurité entre les personnes, d'éviter poignées de mains et bises, et de jouer les matches de foot à huis clos, selon les médias.
Philippe Ledent est favorable à la création d'une «zone de développement frontalier» entre la Belgique et le Luxembourg. Dans cette optique, le président de l'Union des classes moyennes de la province de Luxembourg (UCM-Lux) souligne «l'urgence» d'une «concertation bilatérale».
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