Le cœur du bataillon binational sera implanté à Arlon
Armée
Le cœur du bataillon binational sera implanté à Arlon
François Bausch, ministre luxembourgeois de la Défense, et Ludivine Dedonder, son homologue belge.
Photo : Ministère de la Défense du royaume de Belgique
Le «centre de gravité» du futur bataillon belgo-luxembourgeois de reconnaissance sera localisé à Arlon. Des antennes seront situées en terre luxembourgeoise, à Diekirch, et côté belge, à Marche-en-Famenne.
Le «centre de gravité» du futur bataillon belgo-luxembourgeois de reconnaissance sera localisé à Arlon. Des antennes seront situées en terre luxembourgeoise, à Diekirch, et côté belge, à Marche-en-Famenne.
Depuis que l'idée d'un bataillon binational a germé dans l'esprit des responsables politiques et militaires du Luxembourg et de Belgique, une des principales questions en suspens était le lieu d'implantation de cette unité.
La ministre belge de la Défense Ludivine Dedonder et son homologue luxembourgeois François Bausch ont levé le voile. Le choix devrait contenter les deux pays. «Le cœur du bataillon en devenir sera situé à l’horizon 2030 à Arlon, avec une antenne située à Diekirch et une seconde à Marche-en-Famenne», indique la direction de la Défense dans un communiqué.
Avec des véhicules de reconnaissance spécialisés
Si la répartition des troupes, 700 personnes au total, n'est pas précisée, on sait toutefois que le bataillon binational «devrait être équipé de différents véhicules de reconnaissance spécialisés et capables d'inter-opérer avec les équipements du programme CaMo (capacité motorisée) en cours d'acquisition par la Défense belge».
Cette annonce d'implantation intervient un peu plus d'un an après la signature par les deux ministres, le 31 août 2021, de la lettre d'intention pour la création du bataillon. En début d'année 2022, le 25 janvier précisément, un groupe de travail avait été lancé pour plancher sur la mise en place et l'exploitation conjointe de l'unité belgo-luxembourgeoise.
Les armées luxembourgeoises et belges ont déjà d'autres terrains de coopération. En témoigne l'existence du bataillon aérien, avec un appareil de transport Airbus A400M estampillé aux couleurs du Grand-Duché.
Les relations entre la Belgique et le Luxembourg vont bien au-delà de l'aspect économique, c'est une réelle et profonde amitié née sur une histoire commune qui lie les deux pays.
Quinze personnes «attendues» par le gouvernement ont atterri, en Belgique, en France et aux Pays-Bas. Elles seront prochainement de retour au Grand-Duché, ont assuré les ministres de la Défense et des Affaires étrangères.
Le ministre de la Défense a fait part mercredi de son intention de renforcer la coopération avec la Belgique au sein de l'organisation militaire. Reste à savoir où stationneront les troupes.
L'avion de 45 mètres s'est établi dans ses nouveaux quartiers au sein de l'unité binationale en octobre dernier. Si la plupart des pilotes ont achevé leur formation, les unités luxembourgeoises et belges continuent de l'apprivoiser.
Le Grand-Duché possède désormais, et officiellement, son premier avion de transport militaire. Livré à la mi-octobre pour être ensuite intégré au sein d'une unité belgo-luxembourgeoise à Melsbroek, l'Airbus A400M Atlas est estimé à plus de 197 millions d'euros.
L'entreprise Randstad, leader mondial des services RH, dévoile les résultats de son étude annuelle sur les souhaits et attentes des salariés dans 34 pays à travers le monde, dont le Luxembourg.
Présentée par le gouvernement comme un instrument clé pour la mobilisation des logements inoccupés et pour permettre l'accès au logement à prix abordable pour les ménages à revenus faibles, la gestion locative sociale gagne du terrain mais reste perfectible selon certains partenaires de terrain.
Il semble y avoir du mouvement dans le projet de liaison directe rapide entre le Grand-Duché et la ville allemande. Au lieu de 2034, il est désormais question de 2026.
L'entreprise Randstad, leader mondial des services RH, dévoile les résultats de son étude annuelle sur les souhaits et attentes des salariés dans 34 pays à travers le monde, dont le Luxembourg.
Présentée par le gouvernement comme un instrument clé pour la mobilisation des logements inoccupés et pour permettre l'accès au logement à prix abordable pour les ménages à revenus faibles, la gestion locative sociale gagne du terrain mais reste perfectible selon certains partenaires de terrain.
Il semble y avoir du mouvement dans le projet de liaison directe rapide entre le Grand-Duché et la ville allemande. Au lieu de 2034, il est désormais question de 2026.