En réaction aux propos de Georges Krieger à contre-courant du vent de solidarité actuelle, une partie de la classe politique est rapidement montée au créneau. Mais si le président de l'asbl garde le cap, il laisse toutefois entrevoir une plus grande souplesse.
Luxembourg
2 min.27.03.2020Cet article est archivé
Le brin de flexibilité de l'Union des propriétaires
En réaction aux propos de Georges Krieger à contre-courant du vent de solidarité actuelle, une partie de la classe politique est rapidement montée au créneau. Mais si le président de l'asbl garde le cap, il laisse toutefois entrevoir une plus grande souplesse.
Face au tollé provoqué par son appel à ne pas renoncer aux loyers des locaux commerciaux sur les ondes de 100.7, Georges Krieger persiste et signe. Mais s'il maintient sa position, le président de l'Union des propriétaires nuance cependant quelque peu ses propos, indiquant «garder la porte ouverte».
Deux jours après la levée de boucliers suscitée par des propos à contre-courant de l'appel à la solidarité lancé par le gouvernement, le défenseur des propriétaires qualifie désormais sa vision de «pas si extrême». Précisant qu'il n'existe pas de «règle générale», il invite donc chaque propriétaire à «évaluer la situation par rapport à son locataire».
Un loyer n’est pas mortel pour un commerçant
Georges Krieger, président de l'Union des propriétaires
Dans son rôle de lobbyiste, il justifie sa position par des arguments économiques, affirmant vouloir tordre le cou à l’image du «riche propriétaire et du pauvre locataire». Il ne manque ainsi pas de rappeler que les bailleurs ont eux aussi des frais à payer, comme les syndicats, l’électricité ou le gaz.
Des suspensions de loyer qui pourraient, affirme-t-il, avoir des conséquences pour certains propriétaires, alors qu’un «loyer n’est pas mortel pour un commerçant», faisant ainsi référence aux baissés de rideaux prolongés de certains commerces l’été. Une position que l’ADR - adepte des contre-pieds - soutient, estimant que les propriétaires bailleurs «ne sont pas responsables de la situation» et n'ont pas, par conséquent, à supporter la charge des pertes financières de leurs locataires.
S'il reste timide, ce revirement de situation intervient après la présentation, mercredi soir, d'un plan de stabilisation inédit à hauteur de 8,8 milliards d'euros dont une aide de 5.000 euros pour les indépendants et très petites entreprises. Mais qui va, cette fois, dans le sens des libéraux Pierre Gramegna et Lex Delles qui souhaitent que locataires et propriétaires de locaux commerciaux «trouvent des arrangements».
La crise du coronavirus a conduit à une fermeture forcée des commerces mais les loyers continuent d'être dus. Malgré l'appel à la solidarité du Premier ministre, l'Union des propriétaires freine. L'UCVL réagit et lance un appel à son tour.
Alors que les annonces et initiatives se multiplient en réponse à la crise provoquée par la pandémie mondiale, l'asbl en charge de la défense des propriétaires a appelé les bailleurs privés à ne pas agir, du moins pour le moment. Une déclaration que dénoncent certains partis.
Le Premier ministre a fait le point, ce mercredi, sur la situation liée au coronavirus. Il annonce un paquet de mesures conséquent afin de soutenir l'économie nationale alors que 1.333 personnes sont désormais infectées.
Alarmée par la situation de crise actuelle, la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) enjoint les consommateurs à maintenir leur fidélité aux commerçants. En outre, la clc préconise des délais de paiement des loyers commerciaux de plusieurs mois, voire des réductions.
Il faut croire que l'effet préventif des contrôles finit par porter ses fruits. En 2020, les équipements fixes ont surpris moins d'excès de vitesse qu'en 2019. Il est vrai que télétravail, mesures de confinement et couvre-feu ont sérieusement réduit aussi la circulation.
En allongeant d'une semaine le délai entre les deux piqûres anti-covid préconisées pour l'heure, le ministère de la Santé luxembourgeois espère pouvoir vacciner plus de monde, plus rapidement.
Bien qu'une protection buccale soit obligatoire dans les transports en commun depuis la mi-avril, pas question pour le gouvernement d'imposer un modèle de masque plutôt qu'un autre.
Le ministre Jean Asselborn et la ministre de la Santé Paulette Lenert indiquent ce mardi que les hôpitaux luxembourgeois pourraient soulager le système de santé du Portugal, où près de 4.200 personnes atteintes du covid-19 sont hospitalisées.
Le courrier adressé par l'OGBL, la CGFP et le LCGB au Premier ministre pour demander un tour de table entre partenaires sociaux et gouvernement n'a toujours pas reçu d'écho.
Il faut croire que l'effet préventif des contrôles finit par porter ses fruits. En 2020, les équipements fixes ont surpris moins d'excès de vitesse qu'en 2019. Il est vrai que télétravail, mesures de confinement et couvre-feu ont sérieusement réduit aussi la circulation.
En allongeant d'une semaine le délai entre les deux piqûres anti-covid préconisées pour l'heure, le ministère de la Santé luxembourgeois espère pouvoir vacciner plus de monde, plus rapidement.
Bien qu'une protection buccale soit obligatoire dans les transports en commun depuis la mi-avril, pas question pour le gouvernement d'imposer un modèle de masque plutôt qu'un autre.
Le ministre Jean Asselborn et la ministre de la Santé Paulette Lenert indiquent ce mardi que les hôpitaux luxembourgeois pourraient soulager le système de santé du Portugal, où près de 4.200 personnes atteintes du covid-19 sont hospitalisées.
Le courrier adressé par l'OGBL, la CGFP et le LCGB au Premier ministre pour demander un tour de table entre partenaires sociaux et gouvernement n'a toujours pas reçu d'écho.