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La ville d'Esch/Alzette pourrait sauver le Hariko
Luxembourg 21.06.2018 Cet article est archivé

La ville d'Esch/Alzette pourrait sauver le Hariko

La ville d'Esch/Alzette pourrait sauver le Hariko

Photo: Anouk Antony
Luxembourg 21.06.2018 Cet article est archivé

La ville d'Esch/Alzette pourrait sauver le Hariko

Sophie WIESSLER
Sophie WIESSLER
Le projet Hariko pourrait bien avoir trouvé son sauveur. Alors que depuis un an, les associations présentes dans le bâtiment de Bonnevoie savent qu'elles devront quitter les lieux d'ici le 30 juin prochain, la ville d'Esch/Alzette a décidé de leur proposer un bâtiment désaffecté pour les accueillir.

"C'est vraiment chouette!"; Marianne Donven, en charge du projet Hariko, ne cache pas son enthousiasme face à cette nouvelle. Bien que rien ne soit encore officiel - aucun papier n'a été signé, toutes les démarches sont "en cours", tient à souligner Vincent Ruck de la Croix-Rouge luxembourgeoise -, cette proposition apporte un vrai soulagement pour les nombreuses associations qui se trouvent dans ce lieu symbolique du quartier de la gare.


24.10. Bonnevoie/ Ouv Projet Hariko / Ateliers Artistes  / anc Sogel Foto: Guy Jallay
Toujours aucune solution pour le réaménagement du «projet Hariko»
Le "projet Hariko", lancé en 2015, est sur la sellette depuis plusieurs mois. Nous vous en parlions en septembre dernier: le promoteur immobilier qui a racheté le bâtiment situé à Bonnevoie souhaitait que les bénévoles et associations occupant l'immeuble vident les lieux avant le mois de mars 2018. Qu'en est-il aujourd'hui?

«Tous les acteurs sont de bonne volonté pour amener une fin heureuse et rapide pour le Hariko», explique Vincent Ruck.

En effet, en plus d'offrir temporairement un bâtiment désaffecté rue de l'Eglise, la ville d'Esch/Alzette propose également de leur offrir la Justice de Paix d'ici fin 2019, «dès que le Musée de la résistance aura quitté les lieux», nous explique Marianne Donven.

«Nous allons même pouvoir utiliser la Place du Brill, et ainsi proposer de l'art dans l'espace public», s'enthousiasme-t-elle.

Plusieurs audits des locaux et des discussions sont encore en cours afin d'assurer notamment la mise en place des règles de sécurité et la remise en état des lieux pour accueillir le public.

En attendant, la meneuse du projet ne perd pas espoir de pouvoir rester un peu plus longtemps que prévu dans le bâtiment de Sogel qui abrite actuellement le Hariko: affaire à suivre...

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