La vaccination anti-covid s'ouvre aux 12-15 ans
La vaccination anti-covid s'ouvre aux 12-15 ans
C'est peu dire que Paulette Lenert et Xavier Bettel étaient attendus, ce vendredi, sur la question de la vaccination des plus jeunes. La Commission supérieure des maladies infectieuses ayant rejoint l'avis de l'Agence européenne des médicaments, c'est acté : les 12-15 ans feront bien partie de la campagne vaccinale au Luxembourg (jusque-là ouverte aux plus de 16 ans). Sachant que le dispositif, engagé depuis le 28 décembre, a déjà permis l'administration de 423.000 doses.
«Aujourd'hui, 52% de la population concernée a d'ailleurs déjà reçu au moins une dose», se satisfait le Premier ministre. Mais, comme l'a encore répété Paulette Lenert, «vacciner plus encore reste le moyen de sortir plus rapidement de la crise». Aussi le gouvernement ouvre en grand l'accès au précieux sérum. Sauf que compte tenu des aléas dans la livraison des flacons, il faut adapter la campagne d'injection.
En effet, les 12-16 ans (qui se porteront volontaires) ne se verront proposer que du Pfizer pour le moment. Même si le laboratoire allemand est le plus sûr des fournisseurs, cela signifie toutefois qu'il faut tenter de disposer de suffisamment de doses pour la nouvelle tranche d'âge entrant dans le jeu. Aussi, afin de disposer de Pfizer en quantité suffisante, rien de tel que d'encourager l'usage des autres formules disponibles aux autres parts de la population. Et c'est ainsi que dès le samedi 12 juin, tout majeur de plus de 18 ans aura la possibilité de s'inscrire sur impfen.lu pour demander à recevoir prioritairement soit de l'AstraZeneca soit du Johnson & Johnson.
Dans les prochaines semaines, la gestion des stocks de vaccin va donc être la clé de la bonne poursuite de la campagne d'immunisation collective. Clairement, le rythme des injections va crescendo. Le record de vaccination enregistré fin mai-début juin, est d'ores et déjà battu cette semaine «avec plus de 50.000 injections faites».
Et si cela est rendu possible, c'est notamment parce que les autorités acceptent de mettre bien plus de doses à disposition. «Nous ne voulons pas de stock, mais vacciner : 91% de ce qui arrive est immédiatement délivré sur le terrain», confirme ainsi Xavier Bettel.
Reste qu'entre les incertitudes de livraison, la gestion des personnels des centres de vaccination en période estivale et les attentes des résidents qui voudront être ''protégés'' avant de partir en vacances, la pression risque de grandir dans les semaines à venir. En tout cas la course continue pour prendre de vitesse le virus, avec toujours aux trousses une possible reprise des infections dues notamment à la progression de variants plus contagieux que la souche initiale. A l'image de ce variant indien qui gagne du terrain au Luxembourg.
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