Luxembourg
2 min.26.04.2020Cet article est archivé
La société «doit apprendre à vivre avec le virus»
La société «doit apprendre à vivre avec le virus»
Les pédiatres s'attendent à une vague de parents qui veulent avoir un certificat afin que leurs enfants ne soient pas obligés d'aller à l'école.
Photo: Shutterstock
De nombreux parents ne veulent pas envoyer leurs enfants à l'école par crainte qu'ils soient infectés par le coronavirus et tentent d'obtenir un certificat médical chez le pédiatre.
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De nombreux parents ne veulent pas envoyer leurs enfants à l'école par crainte qu'ils soient infectés par le coronavirus et tentent d'obtenir un certificat médical chez le pédiatre.
(MF avec Michèle Gantenbein) – Alors que l'Italie n'ouvrira ses écoles qu'en septembre, la perspective d'une rentrée dès lundi prochain dans les lycées et onze jours plus tard dans le fondamental, n'est pas du goût de nombreux parents au Luxembourg.
Une tendance forte qui se reflète dans les nombreux commentaires qui fleurissent dans les médias sociaux mais qui a connu un «pic» ce week-end au vu du carton de la pétition 1550 réclamant une réouverture des écoles, lycées, crèches, maisons relais en septembre seulement.
Le ministre de l'Education nationale (DP), Claude Meisch comprend les craintes et les inquiétudes mais ne bouge pas sa position d'un iota pour le moment. L'association des pédiatres se félicite, au contraire, de la décision du gouvernement de rouvrir les écoles. «Il est important que les enfants sortent à nouveau. Il n'est pas bon pour eux d'être constamment à la maison et sans contacts sociaux», explique le Dr Patrick Theisen interrogé par le Luxemburger Wort. Le président de l'association est clair: «Nous devons apprendre à vivre avec le virus.»
Pour les pédiatres, la donne est limpide : «Nous établissons un certificat pour les enfants qui appartiennent au groupe à risque en raison d'une maladie», explique Patrick Theisen. Mais il est convaincu que «ces enfants ne représentent qu'une petite minorité». Le ministère de la Santé doit bientôt publier la liste des maladies pouvant faire l'objet d'une dispense de scolarité.
En revanche ce n'est pas la responsabilité des pédiatres de délivrer une attestation de maladie si un adulte du ménage appartient au groupe à risque et que les enfants doivent rester à la maison pour cette raison. C'est au «médecin de famille d'en décider».
En Italie, les écoles rouvriront en septembre. Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a annoncé une série de mesures pour alléger le confinement auquel sont soumis les Italiens depuis le 9 mars.
En moins de trois jours, la pétition 1550 a largement atteint le quorum requis des 4.500 signatures pour provoquer un débat à la Chambre des députés. Plus de 5.500 personnes réclament que crèches, écoles et lycées n'ouvrent pas avant septembre.
«Toute la population devrait pouvoir être testée», a déclaré le ministre de l'Education nationale Claude Meisch. A commencer par les lycéens et enseignants qui effectueront leur rentrée début mai. Le conseil de gouvernement a donné son feu vert à un «monitoring à large échelle».
Chaque jeune effectuant sa rentrée le 25 mai disposera d'un tour de cou lui permettant de se couvrir bouche et nez si besoin. C'est une des promesses du ministre de l'Education au président du Syvicol. Pas de quoi rassurer le représentant des 102 communes du pays.
Le retour annoncé des élèves de dernière année de secondaire le 4 mai prochain ne plaît pas à l'UNEL et au SEW/OGBL qui demandent vendredi la mise en place d'une dispense de présence physique jusqu'à la fin de l'année. Tout en demandant la possibilité de rencontrer les enseignants.
S'estimant particulièrement exposée à un risque de contamination, la profession réclamait d'avoir accès en priorité à la vaccination anti-covid. La ministre de la Santé a repoussé la demande.
A la maison de retraite "Um Lauterbann", 67 résidents et 25 employés ont été testés positifs. Mais le virus a surtout causé la brusque disparition de cinq personnes âgées.
Près d'un quart de siècle après la fin de leur exploitation comme site industriel, les anciens abattoirs de la capitale doivent être «revitalisés» par la Ville. Sauf que le processus, initié en 2019 par une consultation citoyenne, peine à se concrétiser.
L'entrepreneur luxembourgeois a été reconnu coupable, ce jeudi, d'abus de biens sociaux par le tribunal d'arrondissement de Luxembourg. Les magistrats le condamnent également à une amende de 250.000 euros.
Face au rebond des infections dans le monde, le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de la Santé ont annoncé jeudi prolonger la mesure sanitaire jusqu'à la fin du mois de mars.
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3
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.05.03.2021
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