La situation sanitaire se dégrade (aussi) à l'école
La situation sanitaire se dégrade (aussi) à l'école
Il est temps que l'année scolaire s'achève... Et la phrase est d'autant plus valable à la lecture du dernier rapport publié par le ministère de l'Education nationale dont la conclusion est on ne peut plus claire : «On observe pour la première fois depuis le début du mois de mai une augmentation significative du nombre de cas, à relier à la reprise des activités de loisirs». Ainsi, à l'image de l'ensemble de la société qui a vu ces derniers jours s'intensifier les cas covid+, l'école paye un nouveau tribut à l'épidémie.
Ainsi, entre le 20 juin et le 4 juillet, pas moins de 114 élèves et personnels ont été détectés positifs. Et cela alors que depuis des semaines, l'administration de Claude Meisch était soulagée de voir le virus laisser tranquille le secteur de l'enseignement. La trêve semble terminée avec 49 classes en fondamental, 4 en centres de compétences et surtout 110 classes directement concernées par le SARS-CoV2.
D'ailleurs, les adolescents semblent être une des cibles favorites pour le covid désormais (au même titre que les jeunes adultes d'ailleurs). En témoigne le nombre d'élèves et de personnels scolaires touchés en une semaine dans le secondaire privé comme public : 101 jeunes et 13 adultes. Un niveau que chacun espérait ne plus connaître...
Sept clusters ont pu être référencés dans le pays dans les écoles et lycées du pays, au dernier relevé hebdomadaire. Situation correspondant à trois à cinq cas positifs au sein d'un même établissement. Pour le reste, il ne s'est agi que de scénarios 1 ou 2 mais dans 35 écoles fondamentales, 38 lycées et 4 centres de compétences.
De quoi ne pas faire regretter au ministre de l'Education nationale d'avoir maintenu le dispositif (facultatif mais bien suivi) de tests rapides jusqu'à la fin des cours. La mesure, en place depuis la rentrée d'avril déjà, permettant certainement de détecter des cas positifs avant qu'ils ne transmettent l'infection à leurs camarades de cours.
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