Luxembourg
3 min.09.06.2020Cet article est archivé
La saga Luxeosys se poursuit
La saga Luxeosys se poursuit
Pour la troisième fois en un mois, les arguments de François Bausch n'ont toujours pas convaincu les députés
Photo: Chris Karaba
Passé de 170 à 350 millions d'euros, le coût du satellite militaire luxembourgeois n'a pas fini de faire parler de lui. Les explications avancées par François Bausch et les responsables de la Défense n'ont guère convaincu les députés, lundi en commission du contrôle de l’exécution budgétaire.
Luxembourg
3 min.09.06.2020Cet article est archivé
Passé de 170 à 350 millions d'euros, le coût du satellite militaire luxembourgeois n'a pas fini de faire parler de lui. Les explications avancées par François Bausch et les responsables de la Défense n'ont guère convaincu les députés, lundi en commission du contrôle de l’exécution budgétaire.
Pour la troisième fois en un mois, la question du financement du futur satellite militaire Luxeosys était lundi au cœur des débats en commission de contrôle de l'exécution budgétaire. Et pour cause, le doublement de la facture - passée d'un coût initial de 170 millions d'euros à 350 millions - reste toujours en travers de la gorge des députés.
Présents en commission, les techniciens de la Défense ont souligné que si le montant de départ comprend l'achat, le lancement, la construction et l'exploitation de l'engin, ils n'englobent cependant pas ce qu'ils appellent les «scenarii d'usage» et la gestion à long terme. Une pratique selon eux habituelle concernant les lois de financement des projets de défense dans le cadre du fonds d'équipement militaire. Le flou entourant ce type de lois s'expliquerait notamment par le caractère imprévisible des coûts à long terme desdits équipements.
Pas davantage que le mois dernier, l'argumentaire du ministre de la Défense, François Bausch (Déi Gréng) n'a convaincu les députés. En particulier, l'opposition se demande toujours si toute la vérité a été dite au moment du vote de la loi de financement initiale.
Comme le relaie le site de la Chambre, le ministre vert n'exclut pas de réaliser le projet dans son entièreté sans atteindre le montant maximal prévu dans la rallonge budgétaire. Bausch explique d'ailleurs que le chiffre de 350 millions d'euros est à comprendre comme un maximum absolu pour ce projet qu'il juge véritablement utile.
Si le ministre de la Défense pense pouvoir fournir d'ici le 13 juillet un chiffre précis sur le montant total qui sera nécessaire à la réalisation de ce projet, les députés n'en démordent pas: ils vont envoyer une invitation officielle à l'ancien ministre de la Défense, Étienne Schneider (LSAP), initiateur du projet en 2018 afin qu'il vienne apporter des explications complémentaires.
L'ancien ministre de la Défense a-t-il volontairement caché des informations concernant le coût réel du futur satellite Luxeosys? A l'heure où la facture de l'engin vient de doubler, plusieurs députés réclament l'ouverture d'une commission d'enquête.
Déjà sous les projecteurs en raison du doublement de son budget, le projet LUXEOSys se retrouve dans l'oeil du cyclone après la publication, lundi par la radio 100.7, d'un audit. Ce dernier, qui relève bien des dysfonctionnements, assure que «dès le départ, le projet était sous-développé».
Le parti de gauche a un satellite et un avion ravitailleur dans le collimateur. Estimant que les sommes dépensées par le pays pour ces équipements seraient bien plus utiles dans la période actuelle dans le soutien à l'économie et aux ménages du pays.
En raisons de travaux à la gare de Bettembourg, il n'y aura pas de train qui pourra effectuer une liaison directe entre le Grand-Duché et la capitale française.
L'évaluation de son propre bonheur de vivre reste étonnamment constante, même en temps de crise. L'Europe du Nord se maintient une fois de plus dans le peloton de tête, le Luxembourg se classant 9e.
Créée par un travailleur frontalier belge, fiscaliste au Luxembourg, l'application Borders permet, entre autres, aux utilisateurs de justifier leur présence au Grand-Duché en cas de contrôle fiscal. Une initiative qui arrive à point nommé.
L'OGBL et l'Association Luxembourgeoise des Médecins en Voie de Spécialisation (ALMEVS) ont signé le 16 mars 2023 un accord en vue d'une collaboration plus étroite. L'objectif: revaloriser le statut des médecins luxembourgeois.
En raisons de travaux à la gare de Bettembourg, il n'y aura pas de train qui pourra effectuer une liaison directe entre le Grand-Duché et la capitale française.
L'évaluation de son propre bonheur de vivre reste étonnamment constante, même en temps de crise. L'Europe du Nord se maintient une fois de plus dans le peloton de tête, le Luxembourg se classant 9e.
Créée par un travailleur frontalier belge, fiscaliste au Luxembourg, l'application Borders permet, entre autres, aux utilisateurs de justifier leur présence au Grand-Duché en cas de contrôle fiscal. Une initiative qui arrive à point nommé.
L'OGBL et l'Association Luxembourgeoise des Médecins en Voie de Spécialisation (ALMEVS) ont signé le 16 mars 2023 un accord en vue d'une collaboration plus étroite. L'objectif: revaloriser le statut des médecins luxembourgeois.