Luxembourg
3 min.09.04.2020Cet article est archivé
La propagation luxembourgeoise du covid-19 à la loupe
La propagation luxembourgeoise du covid-19 à la loupe
Pour l'heure, les sujets de l'étude Con-Vince ne seront pas des volontaires.
Photo: Shutterstock
Les résidents qui n'ont aucun symptôme ou très peu seront au centre de la nouvelle étude lancée par Research Luxembourg. Ce suivi de 1.500 participants permettra d'évaluer les dynamiques de la propagation du COVID-19 dans la population.
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La propagation luxembourgeoise du covid-19 à la loupe
Les résidents qui n'ont aucun symptôme ou très peu seront au centre de la nouvelle étude lancée par Research Luxembourg. Ce suivi de 1.500 participants permettra d'évaluer les dynamiques de la propagation du COVID-19 dans la population.
Quotidiennement, le ministère de la Santé fait un point de la situation quant au nombre de victimes et des personnes nouvellement infectées par le coronavirus. A ce stade 356 personnes ont déjà été guéries du covid au Grand-Duché. Celles-ci, tout comme les individus non infectés et asymptomatiques mais aussi les personnes infectées mais ne présentant pas ou peu de symptômes, vont être au cœur de l'étude Con-Vince.
Champion du monde des tests, le Luxembourg a jusqu'ici concentré ses efforts sur les personnes présentant des symptômes clairs du covid-19. Mais la plupart des «porteurs sains» ou des personnes présentant de faibles symptômes ne sont pas repérés alors qu'ils jouent un rôle important dans la propagation du virus.
L'étude scientifique baptisée Con-Vince que vient de lancer la task force Covid-19 veut effectuer des tests systématiques sur un échantillon représentatif de la population. Trois laboratoires vont réaliser ces tests: les Laboratoires réunis, Bionext Lab et Ketterthill. Il s'agit d'effectuer des tests de dépistage du virus SARS-CoV-2 sur environ 1.500 personnes et de faire un suivi des personnes ne présentant pas ou peu de symptômes.
Concrètement, le groupe ne comptant que des hommes et des femmes âgés de plus de 18 ans représentera les trois principaux groupes de personnes présentant des symptômes faibles ou nuls va être choisi par le Luxembourg Institute of Health (LIH).
Cette étude permettra de «générer des données précises sur la transmission de la maladie et aidera ainsi le gouvernement à prendre des décisions basées sur des données scientifiques dans les semaines à venir», indiquent les ministères de la Santé, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Fonds national de la Recherche.
«A notre connaissance, les porteurs asymptomatiques ne sont pas systématiquement suivis dans aucun des pays affectés par la pandémie du COVID-19. Pour cette raison, il n’y a pas actuellement de données exhaustives sur l’épidémiologie et les dynamiques de la maladie», assure le Pr Krüger, coordinateur de l'étude.
Un spécialiste qui précise que la nouvelle étude «vise à combler cette lacune en fournissant des informations fiables sur la nature, la prévalence et les modalités de transmission du Covid-19 au Grand-Duché» et doit permettre aux politiques de prendre des décisions, y compris pour la levée du confinement.
Le pays va se lancer dans une série de tests pour mieux comprendre comment le covid-19 se propage. Le chef du projet, le Pr Krüger, explique en quoi consistera cette enquête menée d'abord sur 1.500 personnes.
Pas de doute, l'impatience guette au terme de cette troisième semaine de confinement. Mais, vendredi soir, le Premier ministre a douché tous les espoirs: l'heure n'est pas à la levée des restrictions de déplacements. Et quand sonnera l'heure de la sortie, cela se fera pas à pas.
Impliqué dans la recherche d'un protocole de lutte contre la pandémie, l'institut luxembourgeois de la santé milite pour augmenter le nombre de personnes testées au covid-19. Explications avec le professeur Markus Ollert, responsable du service recherche.
Données statistiques, scénarios envisageables, études cliniques,... Une task force de l'Université du Luxembourg crée les liens entre chercheurs et a pour mission d'apporter aux décideurs les éléments de décisions sur la crise du coronavirus.
Le gouvernement a fait le point, ce vendredi, sur la situation liée à la crise sanitaire. Luxembourg compte désormais 1.605 infectés et 15 décès du covid-19. Avec 13.738 examens de dépistage, en proportion, le Grand-Duché apparaît comme le pays qui teste le plus au monde.
Trois «drive-in» sont entrés en service au Luxembourg mercredi. Les résidents en possession d'une prescription médicale peuvent y subir un test de dépistage au coronavirus. 800 personnes s'y sont soumises sur la seule journée de mercredi
Le Luxembourg est le pays où les personnes ayant un temps de travail élevé ont le plus de risques de tomber dans la pauvreté. Improof a cherché à comprendre les raisons et les facteurs derrière ce constat.
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