Luxembourg
2 min.26.04.2020Cet article est archivé
La pétition contre l'ouverture des écoles cartonne
La pétition contre l'ouverture des écoles cartonne
De nombreux citoyens s'opposent à l'ouverture progressive des écoles prévue à partir du 4 mai. La pétition sur cette question a dépassé le quorum de 4.500 signatures alors qu'elle a seulement été ouverte à signature vendredi 24 avril.
Photo: Getty Images
En moins de trois jours, la pétition 1550 a largement atteint le quorum requis des 4.500 signatures pour provoquer un débat à la Chambre des députés. Plus de 5.500 personnes réclament que crèches, écoles et lycées n'ouvrent pas avant septembre.
Luxembourg
2 min.26.04.2020Cet article est archivé
La pétition contre l'ouverture des écoles cartonne
En moins de trois jours, la pétition 1550 a largement atteint le quorum requis des 4.500 signatures pour provoquer un débat à la Chambre des députés. Plus de 5.500 personnes réclament que crèches, écoles et lycées n'ouvrent pas avant septembre.
(MF avec mig/rc) - Malgré son annonce, samedi, sur le dépistage gratuit de tous les élèves et personnes volontaires, et ses tentatives de rassurer les parents, le ministre de l'Education nationale, Claude Meisch a du souci à se faire. Si nombre de voix, dont celles des syndicats, s'élevaient ces derniers jours contre son plan de réouverture progressive des établissements scolaires à compter du 4 mai, la fronde est désormais mesurable.
Mise en ligne ce vendredi 24 avril, la pétition 1550, avalisée par la commission parlementaire ad hoc avec toute une flopée d'autres pétitions allant dans le sens de maintenir les écoles fermées, a démontré combien la décision gouvernementale est loin de faire l'unanimité.
La pétition qui réclame une «ouverture de toutes les écoles, lycées, crèches, maisons relais seulement en septembre pour protéger tous les enfants» comptabilisait ce dimanche à 16h30 pas moins de 5.530 signatures. Le quorum des 4.500 paraphes requis pour déclencher un débat à la Chambre des députés a donc très vite été atteint.
Le problème est que la pétition reste ouverte à signature jusqu'au 6 juin 23h59, alors que toutes les écoles et les crèches devraient déjà être ouvertes. Mais à quoi sert un tel débat si ce qui doit être évité est entré en vigueur depuis longtemps ? La question avait préalablement été posée par la Commission des pétitions sous la direction de sa présidente Nancy Arendt (CSV).
Selon la réglementation, le délai de 42 jours doit être respecté. Comme l'a expliqué Nancy Arendt en réponse à la demande de Luxemburger Wort, un comité d'experts discutera de la marche à suivre au cours de la semaine prochaine, si le quorum était atteint.
«Mais nous avons convenu que nous n'outrepasserions pas les procédures», a déclaré Mme Arendt. «Cela peut être modifié, mais doit être soumis à un vote du Parlement». Nancy Arendt est convaincue que la question de l'ouverture des écoles sera de toute façon débattue.
«Un pas de plus vers la normalité». C'est en ces termes que Claude Meisch a qualifié ce vendredi le rassemblement des groupes A et B dans chaque classe d'ici dix jours et jusqu'au 15 juillet. Un retour «justifié», selon le ministre de l'Éducation nationale, dans l'optique de la rentrée de septembre.
Alors que quelque 6.000 élèves de classes terminales devront reprendre lundi le chemin des lycées, les interrogations restent nombreuses sur les suites à donner pour le reste des élèves. Les députés échangeront mercredi sur ce sujet suite au succès de la pétition demandant un retour en septembre.
«Toute la population devrait pouvoir être testée», a déclaré le ministre de l'Education nationale Claude Meisch. A commencer par les lycéens et enseignants qui effectueront leur rentrée début mai. Le conseil de gouvernement a donné son feu vert à un «monitoring à large échelle».
Le retour annoncé des élèves de dernière année de secondaire le 4 mai prochain ne plaît pas à l'UNEL et au SEW/OGBL qui demandent vendredi la mise en place d'une dispense de présence physique jusqu'à la fin de l'année. Tout en demandant la possibilité de rencontrer les enseignants.
Lundi 4 mai. Plus la date approche, plus la reprise des cours semble se compliquer pour le ministre de l'Education nationale. Claude Meisch doit résoudre une équation d'autant plus délicate que s'y mêlent peur de la contamination, problèmes matériels et organisation inédite.
Alors que les premiers élèves doivent retourner dans leur établissement scolaire dans une dizaine de jours, de nombreux citoyens se sont mobilisés pour retarder ce début de retour à la normale. Des demandes adressées à la commission des Pétitions, qui s'est tenue ce mercredi.
Initiée quelques mois avant le début de la pandémie pour tenter de pallier les lacunes actuelles, la table ronde Santé a initié à ce jour 13 projets, tous voués à réformer le système actuel. Tour d'horizon des changements à venir.
La ministre de la Santé luxembourgeoise assure qu'aucune obligation du port de ce type de protection n'est pour l'heure envisagée. Mais d'autres parties de l'Europe ont déjà adopté le FFP2 dans leur quotidien.
Si plusieurs pays implantent peu à peu de nouveaux appareils capables de détecter l'utilisation d'un smartphone par le conducteur, il n'en sera pas de même dans l'immédiat au Luxembourg. La faute, pour l'heure, à «l'absence de base légale».
Voilà maintenant près d'un an que le LIST traque la présence du covid dans les eaux des stations luxembourgeoises mais, en cette fin février, les données ne s'améliorent pas.
Pris au dépourvu à l'automne par la seconde vague, le pays a cette fois pris les devants: avec 3 millions de tests par semaine, dont la moitié dans les écoles, le petit Etat s'érige désormais en champion de l'exercice.
Initiée quelques mois avant le début de la pandémie pour tenter de pallier les lacunes actuelles, la table ronde Santé a initié à ce jour 13 projets, tous voués à réformer le système actuel. Tour d'horizon des changements à venir.
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.23.02.2021
La ministre de la Santé luxembourgeoise assure qu'aucune obligation du port de ce type de protection n'est pour l'heure envisagée. Mais d'autres parties de l'Europe ont déjà adopté le FFP2 dans leur quotidien.
Si plusieurs pays implantent peu à peu de nouveaux appareils capables de détecter l'utilisation d'un smartphone par le conducteur, il n'en sera pas de même dans l'immédiat au Luxembourg. La faute, pour l'heure, à «l'absence de base légale».
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.23.02.2021
Voilà maintenant près d'un an que le LIST traque la présence du covid dans les eaux des stations luxembourgeoises mais, en cette fin février, les données ne s'améliorent pas.
Pris au dépourvu à l'automne par la seconde vague, le pays a cette fois pris les devants: avec 3 millions de tests par semaine, dont la moitié dans les écoles, le petit Etat s'érige désormais en champion de l'exercice.