La nouvelle loi Covid est adoptée par la Chambre
La nouvelle loi Covid est adoptée par la Chambre
Et de 25. La nouvelle loi Covid a été adoptée par les députés luxembourgeois ce mardi après-midi. Alors que la précédente version du texte datait du 24 décembre, les élus ont a nouveau procédé à des modifications, visant notamment à contenir la quatrième vague, boostée par Omicron, qui frappe actuellement le Luxembourg. Cette loi connaît ainsi sa troisième révision en un mois.
Au coeur des débats du jour se trouvait la réduction de la durée d'isolement des personnes vaccinées testées positives au covid-19. Jusqu'ici fixé à dix jours, ce confinement passe à six jours, et permet ainsi au Luxembourg de s'aligner avec ses voisins européens, qui penchent tous vers une réduction des durées d'isolement. Pour sortir de ce confinement, le malade devra cependant justifier de deux autotests négatifs réalisés les cinquième et sixième jours, faute de quoi l'isolement sera ramené à dix jours. Les personnes ne bénéficiant pas d'un schéma vaccinal complet, elles, doivent toujours s'astreindre à ces dix jours de confinement.
Le certificat valable neuf mois
Le texte prévoit par ailleurs une harmonisation de la durée de validité du certificat de vaccination. Désormais, ce précieux sésame sera valable pour une durée de neuf mois à compter de la dernière dose reçue, tandis que les personnes ayant reçu leur dose de rappel bénéficient d'une validité illimitée. Une mesure qui permet au Luxembourg de s'aligner sur la législation européenne.
Enfin, la loi prévoit un assouplissement du régime 2G+ mis en place le 25 décembre dernier dans les établissements de loisirs. Les personnes ayant reçu une dose de rappel, ou deux injections anti-covid dans un délai de moins de six mois, ainsi que les personnes rétablies dans ce même délai ne devront plus réaliser de tests antigéniques rapides à l'entrée des lieux de loisirs.
Avec 31 voix pour et 29 voix contre, celles de l'opposition, les députés ont approuvé cette nouvelle version du texte. La majorité a notamment mis en avant les records de contaminations enregistrés coup sur coup ces dernières semaines, pressant l'exécutif d'agir rapidement avant que la vague n'atteigne trop sévèrement les hôpitaux.
«Des mesures antisociales»
Des justifications que l'opposition n'a pas entendues de la même oreille. Alors que Claude Wiseler (CSV) s'est positionné comme «opposé au texte», estimant que de nouvelles mesures ne s'imposaient pas, Jeff Engelen (ADR) a dénoncé «une obligation de facto de se vacciner», en raison des tests qui ne sont plus acceptés dans le secteur des loisirs.
De son côté, Nathalie Oberweis (déi Lénk) a jugé ce texte «un peu compliqué» estimant qu'il pouvait affaiblir la confiance des citoyens. Pour Sven Clement (Parti Pirate), le coût des tests pour les personnes non vaccinées représente «des mesures antisociales». Le député aimerait notamment que les tests restent «gratuits et accessibles».
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