La grippe aviaire épargne toujours le Luxembourg
La grippe aviaire épargne toujours le Luxembourg
(jm) - Les élevages de poules et de poulets luxembourgeois parviennent toujours à esquiver l'épidémie de grippe aviaire H5N8 qui se répand en Europe. Deux mois et demi après la première alerte à l'échelle de l'UE, la situation reste saine selon le ministère de l'Agriculture.
Les services de Romain Schneider (LSAP) indiquent en effet que 118 analyses ont été réalisées par le Laboratoire de médecine vétérinaire de l'Etat sur des volailles luxembourgeoises. L'ensemble de ces tests se sont avérés négatifs au virus de la grippe aviaire. Les quelque 132.000 volailles élevées au Luxembourg sont pour l'instant donc saines et sauves. Mais les 375 propriétaires d'exploitations détenant de la volaille sont appelés à être vigilants face à ce virus qui sévit sur le continent depuis l'automne 2020.
C'est aux Pays-Bas que le virus a été détecté en premier début novembre sur deux cygnes, avant de toucher des exploitations allemandes. D'autres cas sont apparus plus récemment en Belgique où l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a déclaré le 7 janvier que les volailles de trois foyers de contamination avaient été abattues dans la province de Flandre occidentale.
C'est surtout dans le sud-ouest de la France, réputé pour sa production de foie gras, que l'épidémie a pris plus d'ampleur. L'Hexagone recensait, jeudi, 264 foyers de grippe aviaire dans ses élevages. Les autorités sanitaires ont donc engagé une campagne d'abattage massif visant les volailles contaminées, et préventivement, celles situées dans un périmètre de cinq kilomètres autour des foyers. Plus d'un million de volailles, essentiellement des canards, ont été abattues, selon le ministère de l'Agriculture français.
Même si les poulaillers grand-ducaux sont toujours épargnés, le ministère de l'Agriculture appelle néanmoins les éleveurs à la vigilance pour ne pas en arriver à de telles extrémités. Il est recommandé de «tenir les volailles à l'intérieur ou de couvrir les enclos avec des filets. Toute mortalité anormale doit être signalée à un vétérinaire et toute importation doit être certifiée par un vétérinaire du pays de provenance de l'animal».
Que les consommateurs soient rassurés : la consommation de viande et d'œufs est sans risque car ce virus ne se transmet pas à l'homme, selon l'administration des services vétérinaires.
