Luxembourg
2 min.20.07.2021Cet article est archivé
Selon déi Lénk
«La crise appelle à la mobilisation, pas à la patience»
Selon déi Lénk
«La crise appelle à la mobilisation, pas à la patience»
La maison située le long de la rue Verte dans la capitale illustre, selon les membres du mouvement 'Koalitioun Wunnrecht', les manquements de la politique actuelle du logement.
Photo: Gerry Huberty
Face à l'évolution des prix de l'immobilier et aux difficultés croissantes d'une part de plus en plus grande de la population à trouver un logement, déi Lénk entend faire bouger les lignes en faisant pression sur le gouvernement.
Luxembourg
2 min.20.07.2021Cet article est archivé
Selon déi Lénk
«La crise appelle à la mobilisation, pas à la patience»
Face à l'évolution des prix de l'immobilier et aux difficultés croissantes d'une part de plus en plus grande de la population à trouver un logement, déi Lénk entend faire bouger les lignes en faisant pression sur le gouvernement.
(Jmh avec Michèle Gantenbein) - Les images valent parfois plus que 1.000 mots. C'est en appliquant ce concept que déi Lénk a choisi, lundi, d'illustrer la question de la pénurie de logements au Luxembourg. Présents devant une maison abandonnée située à Gasperich, les membres du mouvement 'Koalitioun Wunnrecht', soutenu par déi Lénk, dénoncent la lenteur de l'action politique à l'image du bâtiment «acheté par le fonds Olos et vide depuis six ans».
Une situation ubuesque alors même que la bâtisse «se situe pourtant sur un plan d'aménagement particulier qui doit voir sortir de terre 193 logements validé fin 2019, mais rien ne se passe depuis», assurent les membres de 'Koalitioun Wunnrecht'. Pour Gary Diderich, porte-parole de déi Lénk, cet exemple illustre le fait que «la crise appelle à la mobilisation, pas à la patience». En clair, le gouvernement doit agir pour accélérer la construction de logements à un moment où la flambée des prix de l'immobilier impacte de plus en plus de résidents.
Pour cela, le parti d'opposition plaide pour l'instauration d'une obligation légale de créer de nouvelles unités d'habitation par les communes et le plafonnement des loyers. Soit un cran plus loin que les critères imposés par le Pacte Logement 2.0, voté dans la douleur la semaine dernière. Ciblant particulièrement les résidents à la recherche d'un bien à loyer modéré, qui représente à peine 2% du parc locatif du pays, la campagne vise non seulement à soutenir les réfugiés officiellement reconnus, les mères de famille célibataires victimes de violences domestiques ou les bénéficiaires du Revis, mais aussi les salariés de la classe moyenne.
Une nouvelle catégorie que «même les représentants du patronat comme Michel Reckinger de l'UEL ou Ernest Pirsch de la Fédération des artisans appellent à aider», assure déi Lénk qui constate qu'«il n'y a aucune réponse du gouvernement ou des communes». Une situation qui, selon le parti d'opposition, ne peut perdurer puisque «lorsque la société se lève et demande des solutions, le gouvernement doit répondre.»
«La gauche propose des solutions qui permettraient, selon elle, de maîtriser la crise du logement. La condition préalable est la volonté politique», indique le parti.
Avec une progression moyenne de 6,1%au sein de l'UE au premier trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020, la tendance lourde à la hausse se poursuit, selon les dernières données Eurostat. Au Luxembourg, la progression atteint 17% sur la période.
Depuis la fin du gel des déguerpissements, 78 expulsions ont été exécutées et 220 demandes de propriétaires ont été déposées auprès des juges de paix. Une situation qui inquiète déi Lénk et les représentants des associations de locataires.
Pour près de sept électeurs sur dix, l'action de la coalition DP-Déi Gréng-LSAP est jugée «bonne ou très bonne», selon les conclusions du Politmonitor réalisé pour le «Luxemburger Wort» et «RTL». Et ce, malgré les interrogations autour de la question centrale du logement.
Le programme du gouvernement voué à multiplier les habitations abordables ne fait pas l'unanimité. De nombreuses associations estiment que la situation empire au fil des mois et comptent le rappeler aux autorités samedi prochain lors d'une manifestation organisée à Luxembourg.
L'accord, trouvé fixe l'objectif contraignant de 42,5% de renouvelables dans la consommation européenne d'ici 2030, un quasi-doublement du niveau actuel d'environ 22%. Le Luxembourg se montre satisfait.
Suite à l'adoption de l'article 42 du règlement de la police de Luxembourg d'interdire toute mendicité au centre-ville, Virgule est parti à la rencontre de ces sans-grade. Que comptent-ils désormais faire? À cette question, une seule réponse: continuer de survivre.
Les CFL ont présenté ce jeudi leur «nouvelle stratégie vélo», destinée à encourager l'intermodalité entre le train et les deux-roues. Plusieurs projets vont être mis en œuvre dans les prochaines années.
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