Le supercalculateur AION a été choisi pour sa capacité à «minimiser la consommation énergétique en utilisant de l'eau chaude»
Photo: Shutterstock
Calculer plus vite, analyser et stocker des données plus efficacement. Avec l'acquisition du supercalculateur «AION», l'Université de Luxembourg offre un outil de pointe à ses chercheurs.
Calculer plus vite, analyser et stocker des données plus efficacement. Avec l'acquisition du supercalculateur «AION», l'Université de Luxembourg offre un outil de pointe à ses chercheurs.
Le Luxembourg avance ses pions sur la carte mondiale du big data. En signant mardi un contrat de quatre ans avec la société Atos, l'Uni accomplit un pas en avant. D'une capacité 1,5 fois supérieure au supercalculateur actuel en place depuis juin 2017, le futur système (1,7 pétaflops) vise à donner une longueur d'avance aux chercheurs basés au Luxembourg. Mais aussi à leurs partenaires européens.
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Le but étant d'accélérer les recherches dans des domaines aussi variés que la science des matériaux, lesprévisions météorologiquesnumériques ou encore les simulations économiques. Il permet en outre d'accroître l'analyse et le stockage de données à grande échelle. Si le montant de la transaction n'a pas été communiqué, le déploiement du nouveau High Performance Computing (HPC) est prévu en avril et sa mise en production fin mai.
Selon le docteur Sébastien Varrette cité dans le communiqué officiel, cette acquisition «permettra de dépasser les limites de la simulation traditionnelle». Par ailleurs, conformément aux ambitions environnementales du gouvernement, la nouvelle technologie a été choisie pour sa capacité à «minimiser la consommation énergétique en utilisant de l'eau chaude», d'après Antoine Kerrinckx, CEO Belgique et Luxembourg de la société Atos, cité dans le communiqué officiel
Pour mémoire, cette acquisition intervient quelques mois après l'annonce de l’arrivée du futur supercalculateur européenMeluXina sur le site de Bissen. Cet HPC sera «utilisé par les PME et les start-up ainsi que sur des applications dans le cadre de la recherche, de la médecine personnalisée et de projets eHealth», selon les données du ministère de l'Économie en juin 2019. Il sera mis en réseaux avec huit autres HPC répartis du Portugal à la Finlande.
L'engin, d'une puissance de dix pétaflops, sera hébergé dans le datacenter de LuxConnect à Bissen. Dédié à la recherche, la médecine personnalisée et aux projets eHealth, il devrait à terme employer 50 personnes.
Déjà ciblée par Google qui y a acheté 33 hectares en vue de l'installation éventuelle d'un datacenter et terre d'accueil de l'Automotive Campus, la commune hébergera également un superordinateur (HPC). L'un des huit qui verront le jour dans l'ensemble de l'UE, annonce vendredi la Commission européenne.
Proposé en janvier dernier, la Commission européenne a officiellement choisi le Luxembourg pour accueillir le siège des supercalculateurs de l'EuroHPC.
Le gouvernement travaille au déploiement de supercalculateurs sur son territoire. Deux initiatives, l'une nationale et l'autre européenne, soutiendraient une croissance économique conforme au modèle pensé par Jeremy Rifkin.
Avant que Sam Tanson ne soit désignée tête de liste pour les prochaines élections législatives, le parti Déi Gréng doit adapter ses statuts. Ceux-ci ne prévoient pas de candidature nationale.
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