L'ostéopathie poursuit son expansion
L'ostéopathie poursuit son expansion
C'était une mesure visant à «garantir le bien-être des patients». La mise en place d'un cadre légal pour la profession d'ostéopathe fête ce mardi 1er octobre sa première bougie.
Ce projet de loi visait surtout à réglementer l'accès au patient à un ostéopathe ayant suivi une formation, puisqu'en l'absence d'une telle réglementation, tout le monde pouvait se déclarer ostéopathe.
Le projet de loi répond surtout à une demande toujours plus importante, puisque de plus en plus de patients ont recours à ce type de soins, notamment pour leur mal de dos ou des contractions musculaires.
Forte hausse en deux ans
Depuis l’entrée en vigueur de ce cadre il y a tout juste un an, «138 ostéopathes ont donc obtenu une autorisation d’exercer l’ostéopathie et seront ainsi inscrits sur la liste des professions de santé réglementées, fixée par la loi modifiée du 26 mars 1992 sur l’exercice et la revalorisation de certaines professions de santé», a annoncé ce lundi après-midi le ministère de la Santé, via un communiqué.
Un chiffre doublement supérieur à celui évoqué en 2017 par l'ALDO - l'Association luxembourgeoise des Ostéopathes -, qui comptait déjà 60 ostéopathes dans ses rangs à cette époque.
Diplôme de master
Une hausse qui s'explique surtout par le fait que tous les médecins ayant justifié d'au moins huit années de pratique d'ostéopathie entre 2008 et 2018 ont été reconnus officiellement par l'Etat, comme le stipule le projet de loi.
Pour rappel, l’exercice de la profession d’ostéopathe est désormais soumis à l’acquisition d’un «diplôme de master en ostéopathie ou d’un titre d’enseignement supérieur de niveau équivalent au grade de master».
Pertes de mobilités
La réglementation prévoit également les techniques auxquelles l’ostéopathe est habilité ainsi que les actes d’intervention qui nécessitent un diagnostic médical préalable.
Le champ d’application de l’ostéopathie s’étend à toutes situations de restrictions tissulaires, ou de perte(s) de mobilité(s). Il exclut toutes les pathologies infectieuses, inflammatoires, tumorales et traumatiques.
Migraines, arthroses...
L’ostéopathie peut également être indiquée dans un grand nombre d’affection, dont la lombalgie, l'arthrose ou encore la migraine.
L’ostéopathe est obligé «d’orienter le patient vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou un traitement médical, lorsqu’il est constaté une persistance ou une aggravation de ces symptômes ou que les troubles présentés excèdent son champ de compétences», détaille le ministère.
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