L'intelligence artificielle doit faciliter le quotidien
L'intelligence artificielle doit faciliter le quotidien
Il semble loin le temps où l'intelligence artificielle relevait de la science-fiction, apparaissant sous les traits d'automates destructeurs. Aujourd'hui, le développement de l'«I.A.» s'apprend à l'université et les robots sont devenus de véritables ouvriers, des aides aux soignants aussi parfois. Au point que la plupart des résidents voient à présent en l'I.A. une façon d'améliorer leur existence.
Ainsi, selon les résultats de la consultation publique présentés mercredi par le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (Liser) 70% des quelque 2.300 répondants considèrent que l'intelligence artificielle peut «faciliter les tâches de la vie quotidienne».
Les participants à l'étude y voient ainsi le moyen d'affiner les diagnostics médicaux, ou de prévenir certaines maladies. L'I.A pourrait également aider à mettre en place des traitements médicamenteux plus personnalisés, ou encore créer un système éducatif adapté à chacun. Et pourquoi pas améliorer la mobilité au Luxembourg, en créant une régulation du trafic autonome. Autant d'idées de développement qui s'ancrent dans la vision stratégique du gouvernement, et particulièrement dans l'objectif du Premier ministre et ministre de la Digitalisation.
Présent lors de la présentation du rapport, Xavier Bettel (DP) a rappelé qu'à ses yeux «l'être humain doit toujours être le bénéficiaire de la technologie». L'Etat a d'ailleurs créé en ce sens le comité interministériel «AI4Gov» qui doit inciter les administrations à «utiliser des technologies innovantes» pour transformer «leurs actions et leurs métiers».
En revanche, le ministre de la Digitalisation a également relevé que plus de 80% des répondants ont confirmé le besoin d’un comité d’éthique. Instance qui serait chargée de veiller au bon usage des données par l’administration. La demande devrait être analysée «dans les mois à venir», a assuré le chef du gouvernement.
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