L'impact d'Omicron semble être limité sur l'économie
L'impact d'Omicron semble être limité sur l'économie
La montée du variant Omicron faisait craindre un arrêt des équipes de production dans certains secteurs. Fin décembre, René Winkin, directeur de la Fedil, disait redouter une telle situation avec une hausse du taux d'absentéisme au travail.
Mais selon le rapport du Statec sur la conjoncture du mois de janvier, les nouvelles sont plutôt bonnes. L'étude indique que l'impact sanitaire «semble être limité par rapport aux précédentes vagues» du coronavirus. Et ce, malgré que le nombre de nouvelles infections bat régulièrement des records au Luxembourg ces dernières semaines, au point d'atteindre 3.064 nouveaux cas positifs le 19 janvier dernier.
D'après l'état de la conjoncture luxembourgeoise publié par le Statec, l'impact économique du variant pourrait être néanmoins modéré. Une prévision qui s'explique par un «relâchement des restrictions à brève échéance», comme c'est le cas notamment en France avec la réouverture des discothèques mi-février.
Au Luxembourg, le gouvernement a annoncé ce mardi la prolongation du chômage partiel jusqu'au mois de juin prochain, ainsi que des aides pour soutenir le secteur Horeca. Le dispositif «2G+» mis en place dans les bars et restaurants a quant à lui été assoupli début janvier. Les personnes ayant reçu une dose de rappel, ou deux injections anti-covid dans un délai de moins de six mois, ainsi que les personnes rétablies dans ce même délai ne devront plus réaliser de tests antigéniques rapides à l'entrée des lieux de loisirs.
Le rapport du Statec se montre plutôt optimiste sur le front sanitaire avec certes un variant plus contagieux, mais entraînant jusqu'à présent moins d'hospitalisations et de décès que les précédentes vagues. Il faudrait davantage craindre d'autres facteurs, notamment la hausse des prix de l'énergie. Rien que pour le mois de décembre, elle a «contribué pour près de moitié à l'inflation générale au Luxembourg» (4,1%), note l'institut de statistiques luxembourgeois.
Si ces hausses «ne devraient être que passagères», le problème de pénurie de certains matériaux pourrait prendre plus de temps avant d'être réglé. Le secteur de l'automobile est lui actuellement confronté au manque de microprocesseurs. La pénurie de ces composants pèse sur les retards de livraison des nouvelles voitures, y compris pour le 58ème Autofestival lancé jusqu'au 5 février.
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