Dans les bars, les mesures sanitaires sont aussi au menu.
Photo: Gerry Huberty
Avec des règles désormais plus strictes et des sanctions plus sévères, le respect des mesures sanitaires s'impose. Mais si elles sont généralement bien acceptées, les gérants et serveurs d'établissement doivent régulièrement rappeler les clients à l'ordre.
Avec des règles désormais plus strictes et des sanctions plus sévères, le respect des mesures sanitaires s'impose. Mais si elles sont généralement bien acceptées, les gérants et serveurs d'établissement doivent régulièrement rappeler les clients à l'ordre.
(ASdN avec Nadine Schartz) - Plus de restrictions, plus de sanctions, mais pas de quoi effrayer les clients pour autant. Si le gouvernement a décidé de serrer la vis dans le secteur de l'hôtellerie-restauration (Horeca) avec la nouvelle «loi covid», les bars et cafés continuent de se remplir.
Mais si les clients sont au rendez-vous, les places en intérieur sont elles délaissées. «La plupart préfèrent s'asseoir en terrasse en ce moment», note Jos Zerwas, exploitant du bar lounge Wëllem, rue de la Reine dans la capitale. Sa terrasse, qu'il a récemment étendue pour mieux maintenir les distances de sécurité nécessaires, fait carton plein le soir.
Malgré l'afflux de clients et la chaleur, pas question de se laisser aller. En effet, pour les restaurateurs, mieux vaut veiller au respect de la réglementation. A savoir, le port du masque, la limitation à dix personnes par tablée ou encore la fermeture à minuit. Car en cas de non-respect, la nouvelle «loi covid» les menace d'une fermeture administrative de trois mois. Une sanction sévère à laquelle pratiquement aucun propriétaire ne devrait pouvoir faire face après la fermeture forcée durant la pandémie.
La tâche n'est cependant pas toujours facile. «Le soir en particulier, nous jouons constamment au policier», explique Jorge Sipas, serveur à l'Urban qui souligne que ce nouveau rôle est «épuisant». Même son de cloche au café Beim Lentz. «En principe, les gens suivent les règles. Cependant, il y a des jours où cela ne se passe pas si bien», explique ainsi Damien Aubergen.
Si les bars et cafés tentent de faire respecter au mieux les mesures sanitaires en place dans leurs locaux, reste qu'une fois le rideau baissé, cette responsabilité ne leur incombe plus. Et les clients qui entendent continuer de faire la fête prolongent la soirée, parfois sans aucun geste barrière.
«Si les bars pouvaient ouvrir leurs portes plus longtemps, les clients y resteraient jusqu'à ce qu'ils soient fatigués», regrette ainsi Jos Zerwas avant d'ajouter qu'ils seraient alors «au moins dans un environnement sûr pendant ce temps.» Un constat d'ailleurs partagé par de nombreux autres professionnels du secteur, à commencer par les représentants de l'Horesca.
Alors que la nouvelle loi covid entre en vigueur ce vendredi, les établissements ne respectant pas les règles sanitaires risquent désormais gros. Si 23 d'entre eux ont d'ores et déjà été sanctionnés par une amende, certains bars et cafés pris en flagrant délit jugent le dispositif disproportionné.
Annoncé dimanche par le Premier ministre, le renforcement de l'arsenal législatif à l'encontre des entreprises qui ne respectent pas les mesures de distanciation sociale a été analysé mardi en commission parlementaire. Outre des amendes plus sévères, la suspension de l'activité deviendra possible.
Alors que près d'un salarié sur cinq bénéficie de ces chèques-restaurant, la Fondation Idea propose de les repenser. Avec un objectif : aider les restaurateurs du pays, à la peine depuis le début de la pandémie.
Face aux nouvelles restrictions sanitaires imposées et donc à la perte financière qu'elles engendrent, les gérants des cafés et restaurants partent à la conquête de quelques m2 supplémentaires sur l'espace public. Un bras de fer entre acteurs de l'Horeca et autorités communales.
Au lendemain de la réouverture des terrasses, la Brasserie nationale a décidé de faire un geste envers ses clients de l'horeca durement touchés par la crise. L'entreprise de Bascharage a ainsi annoncé jeudi faire un don de plus de cinq millions d'euros.
Inter-Actions et le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes ont présenté, mercredi, un nouveau programme de lutte contre les violences au sein des foyers. Avec la particularité de se focaliser sur la source du problème.
Si les libéraux ont condamné les fautes de l'eurodéputée, sanctionnée pour harcèlement moral, la gestion de cette crise porte un coup à la crédibilité du parti. D'autant que d'autres membres se sont retrouvés sous le feu des critiques ces derniers mois.
Traditionnel indicateur de la situation dans les entreprises, le «Quality of work index» de la Chambre des salariés, publié mercredi, fait état d'une «dégradation considérable» de la situation au Luxembourg en 2020. Conséquence directe de la pandémie et de ses effets collatéraux.
Si les élus de l'opposition ne contestent pas la prolongation des mesures sanitaires durant trois semaines, le stockage de données personnelles ou la stratégie à long terme envisagée ont animé la commission de la Santé ce mardi à la Chambre.
Les 88 concessionnaires luxembourgeois multiplient les initiatives pour rassurer la clientèle. Jusqu'à mi-février, le secteur joue sa crédibilité et son chiffre d'affaires en suivant à la lettre les consignes sanitaires anti-covid.
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