L’hépatite inconnue n’inquiète pas le Grand-Duché
L’hépatite inconnue n’inquiète pas le Grand-Duché
C’est mardi que le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) a donné l’alerte.
«A la suite des cas signalés d'hépatite aiguë d'origine inconnue par l'Agence de sécurité sanitaire britannique» début avril, «des cas supplémentaires chez des enfants ont été rapportés au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne», indique l'agence européenne dans un communiqué.
Neuf cas suspects auraient également été identifiés chez des enfants de 1 à 6 ans dans l'Alabama aux Etats-Unis.
«Les investigations se poursuivent dans tous les pays rapportant des cas. Actuellement, la cause exacte de l'hépatite reste inconnue», d'après l'ECDC, mais les enquêteurs britanniques «considèrent qu'une cause infectieuse est la plus probable du fait des caractéristiques cliniques et épidémiologiques des cas».
Aucun décès n'a été recensé à ce jour mais certains cas britanniques ont nécessité une transplantation du foie.
Aucun cas détecté au Luxembourg
Côté luxembourgeois, la ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP) a assuré qu’à l'heure actuelle, aucun cas d'hépatite aiguë de ce type n'est connu chez les enfants. Elle a toutefois tenu à rappeler dans sa réponse «qu’il y avait régulièrement un très petit nombre de cas d'hépatite aiguë sans qu'une cause claire soit identifiée.»
Le directeur de la Santé a d’ailleurs déjà signalé le problème aux médecins dans une lettre circulaire et leur a demandé de signaler tout cas suspect directement à l'inspection sanitaire.
Elle a poursuivi en expliquant qu’une hépatite peut par exemple être déclenchée par «diverses infections virales ou par un certain nombre de substances toxiques avec lesquelles la personne est entrée en contact».
Pas de lien vérifié avec le covid ou les vaccins
La ministre a toutefois concédé que ce qui était «actuellement inquiétant, c'est que le nombre de ces hépatites au Royaume-Uni chez les enfants de moins de 10 ans depuis janvier 2022 est relativement plus élevé que les années précédentes».
Quant aux cas similaires «signalés dans d'autres pays de l'UE», il n'est pas encore clair que la fréquence des cas d’hépatite, mêmes identifiés comme classiques, soient significativement plus élevée qu'auparavant.
Enfin, pour clôturer sa réponse, Paulette Lenert a déclaré «qu’il n'existe actuellement aucune preuve» que cette hépatite soit associée au covid-19, ou aux vaccins anti-covid.
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