L'Aleba invite les patrons à payer les tests
L'Aleba invite les patrons à payer les tests
C'est une mesure qui n'a pas fini de faire réagir. L'extension du dispositif CovidCheck à l'ensemble des bureaux, chantiers, ateliers et autres lieux de travail du Luxembourg a été actée vendredi. Autour de la table, la CGFP, l'OGBL et le LCGB se sont installés pour discuter avec l'exécutif et le patronat. L'ALEBA, le représentant syndical majoritaire du secteur financier n'a, pour sa part, pas été consulté lors de cette semaine de pourparlers.
Ce mardi, le syndicat ne manque pourtant pas de réagir suite aux décisions qui ont été actées vendredi. A partir du 15 janvier, les travailleurs qui ne sont ni vaccinés, ni guéris, seront priés d'aller se faire tester pour travailler. Une mesure qui ne sera pas sans conséquence sur le porte-monnaie des employés, et à laquelle l'ALEBA propose une solution simple : que les entreprises prennent en charge «les coûts liés aux tests des employés non vaccinés dont la présence s'avère nécessaire sur site».
Le représentant syndical majoritaire du secteur financier assure que le paiement des tests des salariés par leur société permettrait d'«éviter toute discrimination», mais également de «garantir la paix sociale dans l'entreprise», tout en «garantissant un traitement équitable». Pour les employés qui peuvent travailler depuis la maison, l'organisation réitère sa position sur le télétravail : il est à privilégier.
Par ailleurs, l'ALEBA reste préoccupé par la prolongation des accords sur le télétravail et la fiscalité des frontaliers. «Nous avons bon espoir qu’un arrangement identique sera trouvé avec nos voisins belges et français avant la fin du mois», fait part le syndicat. Si un accord vient d'être trouvé entre les gouvernements luxembourgeois et allemand, les travailleurs français et belges restent pour l'instant sous le régime dérogatoire jusqu'au 31 décembre.
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