Luxembourg
2 min.08.06.2020Cet article est archivé
L'ACL favorable à une prime à la casse
L'ACL favorable à une prime à la casse
Pour l'ACL, une prime à la casse permettrait de relancer le secteur automobile. 80.000 véhicules pourraient être concernés.
Photo: AFP
L'Automobile Club Luxembourg dénonce le manque de concertation entre le gouvernement et le secteur de l'automobile. L'association suggère une prime dont le montant serait adapté à la catégorie et la gamme des voitures électriques, mais pas seulement.
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L'ACL favorable à une prime à la casse
L'Automobile Club Luxembourg dénonce le manque de concertation entre le gouvernement et le secteur de l'automobile. L'association suggère une prime dont le montant serait adapté à la catégorie et la gamme des voitures électriques, mais pas seulement.
(DH) - L'Automobile Club Luxembourg (ACL) dans la roue de la House of automobile. Après le regroupement des fédérations du secteur automobile luxembourgeois (FEDAMO, mobiz, FEBIAC), c'est au tour de l'association aux 180.000 membres de monter au créneau et de s'interroger sur la pertinence des mesures annoncées par Claude Turmes (Déi Gréng), le ministre de l'Energie. L'ACL propose une prime à la casse qui concernerait tout type de véhicules.
Selon cette dernière, la proposition pourrait concerner les 80.000 voitures de plus de dix ans - hors véhicules de collection - qui circulent à travers le pays alors que le parc national compte un total d'environ 428.000 véhicules dont 10% sont des voitures de leasing. Mais pour l'association des automobilistes, la priorité n'est pas de rouler électrique même si elle se félicite des primes annoncées dernièrement par le ministre de l'Energie.
«Il faut davantage proposer des moyens de transport individuels abordables pour endiguer la diffusion du virus via les transports public», souligne-t-elle. «La question est de savoir s'il ne faudrait pas plutôt stimuler la vente de toutes les nouvelles voitures, qu'elles soient thermiques, hybrides ou électriques.»
En prenant position suite aux annonces de Claude Turmes, tournées uniquement vers les motorisations vertes, l'ACL dénonce l'absence d'équité sociale, mais aussi la limitation jusqu'au 31 mars 2021 alors que les garages et concessions redémarrent doucement après deux mois d'arrêt de toute activité commerciale. Pourquoi subsidier à la même hauteur les petites voitures et les luxueuses berlines ou autres gros SUV électriques, se demande l'association.
Cette dernière reprend sa proposition de février dernier au sujet d'un échelonnement des primes selon la catégorie et la gamme des voitures. Une proposition qui tend, pour l'ACL, «à davantage d'équité sociale en rendant la motorisation électrique accessible aux faibles revenus». Pour mémoire, l'objectif annoncé en 2010 était d'atteindre 40.000 véhicules électriques à l'horizon 2020. Au 31 mai, 5.662 véhicules électrifiés circulent dans le pays alors que moins de 400 bornes de recharge, sur les 800 programmées, sont opérationnelles.
L'annonce du ministre de l'Energie de ne reconduire l'avantage fiscal lié aux véhicules de société seulement pour des modèles électriques n'est pas du goût des professionnels de l'automobile. Et de klaxonner vivement sur le cavalier seul de Claude Turmes
Alors que le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures incitant à l'achat de véhicules électriques, il continue de tisser le réseau de bornes de recharge à travers le pays. L'objectif de 800 emplacements demeure lointain, mais le ministère de l'Energie annonce que 345 sont en service, soit 53 de plus qu'en fin d'année dernière.
Avec la deuxième phase du déconfinement, effective depuis le 11 mai, les showrooms reprennent doucement vie. Mais la crise du covid-19 ne s’effacera pas sans laisser des pertes qui sont pour l’heure difficilement quantifiables selon les professionnels du secteur.
Deux mois de crise sanitaire ont freiné la production manufacturière même si certains acteurs de premier plan ont su tirer profit de la situation. Le ministre de l'Economie, Franz Fayot, a rapidement brossé le tableau.
A compter du lundi 11 mai, les showrooms automobiles (mais aussi motos et motorhomes) pourront à nouveau accueillir la clientèle. Priorité étant laissée à la sécurité des acheteurs et des vendeurs.
Alors qu'en Allemagne, les concessions ont pu redémarrer dès le 20 avril, aucune date n'est avancée au Grand-Duché. Certains représentants de la corporation commencent à s'impatienter.
Les garages n'effectuent plus que les réparations liées à la sécurité, alors que les ventes de voitures ont cessé depuis deux semaines et que le contrôle technique ne fonctionne plus que dans un cadre bien précis. Avec ses 5.000 salariés, le secteur subit de plein fouet la crise du covid-19.
Les visiteurs de la dernière édition du salon ont porté une attention toute particulière aux motorisations zéro émission. Pourtant, les acheteurs, dans leur grande majorité, n'ont pas franchi le pas de l'électrification. Tour d'horizon chez quelques concessionnaires en attendant les conclusions de la fédération des distributeurs.
Le Mouvement écologiste rappelle son attachement au principe du pollueur payeur. L'association s'oppose ainsi fermement aux lobbies des automobilistes et des consommateurs qui s'insurgent notamment contre les nouvelles taxes prévues en matière d'émissions de CO2.
Une demande d'abattement fiscal pour l'achat de véhicules d'occasion à basse émission de CO2 ou hybrides non rechargeables a été introduite. L'ambition est de sensibiliser un maximum de personnes à la transition énergétique.
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Luxembourg
par
Michèle GANTENBEIN
3 min.24.03.2023