L'expansion de la pandémie du coronavirus à travers l'Europe a entraîné dans son sillage le retour des contrôles douaniers aux frontières intra-EU.
Photo: Pierre Matgé
C'est pile au moment où la crise du covid-19 provoque une étanchéification relative des frontières que l'accord de libre circulation à travers l'Union européenne fête ses 25 printemps.
C'est pile au moment où la crise du covid-19 provoque une étanchéification relative des frontières que l'accord de libre circulation à travers l'Union européenne fête ses 25 printemps.
(JFC, avec Morgan Kuntzmann) - Le 26 mars 1995, l'Allemagne, la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ratifiaient l'accord de Schengen instaurant la libre circulation des personnes entre les pays grâce à un allègement des formalités douanières. Cet accord marquait la première étape de la création de l'espace Schengen, qui concerne aujourd'hui 26 Etats européens.
Vingt-cinq ans plus tard, les barrières s'abaissent à nouveau aux frontières, conséquence directe de la crise du coronavirus. Ce, alors que pour Jean Asselborn (LSAP), le ministre des Affaires étrangères, il est clair que le retour des contrôles aux frontières «ne contribue pas à contenir le virus» et «ne permet pas de lutter contre la maladie.»
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Le poste-frontière de Schengen entre l'Allemagne et le Luxembourg a vu le retour des contrôles douaniers depuis quelques jours avec la crise du coronavirus
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Le poste-frontière de Schengen entre l'Allemagne et le Luxembourg a vu le retour des contrôles douaniers depuis quelques jours avec la crise du coronavirus
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Le poste-frontière de Schengen entre l'Allemagne et le Luxembourg a vu le retour des contrôles douaniers depuis quelques jours avec la crise du coronavirus
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Le poste-frontière de Schengen entre l'Allemagne et le Luxembourg a vu le retour des contrôles douaniers depuis quelques jours avec la crise du coronavirus
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Le poste-frontière de Schengen entre l'Allemagne et le Luxembourg a vu le retour des contrôles douaniers depuis quelques jours avec la crise du coronavirus
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Son collègue au gouvernement François Bausch (Déi Gréng), ministre des Transports lui emboîte le pas en affirmant que «cette fermeture de frontières est avant tout une action "psychologique", car elle n'arrête pas un virus, mais peut tout au plus le ralentir.»
La rapidité avec laquelle les frontières intérieures de l'UE ont été rétablies au cours des dernières semaines en a surpris plus d'un. Mais il ne faut pas oublier que dès 2015, soit lors du 20e anniversaire de l'accord de Schengen, les Etats membres avaient déjà remis en place des contrôles aux frontières et ne les ont plus levés depuis.
A l'époque, ces mesures se justifiaient par la crise des réfugiés, couplée à la menace du terrorisme. Reste à présent à savoirsi le démantèlement des contrôles destinés à enrayer la pandémie de coronavirus sera aussi rapide que leur mise en place express.
La Commission européenne a présenté mercredi une stratégie pour renforcer ses frontières extérieures et éviter que se perpétuent les contrôles au sein de cette zone de libre circulation introduits par plusieurs pays depuis 2015 et accentués par la pandémie.
Le ministre des Affaires étrangères a fait le point, ce lundi, suite à sa participation au Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne. Il a lancé un appel à la raison quant à la gestion des frontières et annoncé que le rapatriement de citoyens luxembourgeois suit son cours.
«Se protéger de l'extérieur et se montrer plus souple à l'intérieur.» Les Européens ont décidé mardi soir de cadenasser l'accès à leur territoire afin de tenter d'endiguer la pandémie de nouveau coronavirus dont le Vieux continent est plus que jamais l'épicentre.
Pourtant, les frontaliers lorrains devront désormais être munis d'un certificat de nécessité s'ils veulent entrer au Grand-Duché pour travailler. Le document pourra leur être demandé en cas de contrôle.
L'Allemagne bloquera toute circulation venant de Suisse et d'Autriche. Les travailleurs frontaliers français pourront passer. Le Luxembourg n'entre actuellement pas dans les restrictions mises en place à compter de lundi.
Les agents de l’AEV ont également procédé à l’analyse de 50 articles du quotidien. Au total, pas moins de 18 produits ont été interdits à la vente suite aux résultats.
Le programme de médecine préventive et d’accès universel aux contraceptifs sur le plan national entrera en vigueur dès le mois prochain. A la clé, un remboursement intégral de plusieurs moyens de protection.
Des modérateurs de contenus sur les réseaux sociaux auraient été interdits de postuler pour les mêmes fonctions auprès d'une autre société d'externalisation baptisée «Majorel», dont le siège est au Luxembourg.
Xavier Bettel a indiqué ce mardi à son arrivée au Conseil européen ne pas vouloir faire du «China-bashing», alors que plusieurs pays ont décidé de bannir le réseau social chinois. Le Grand-Duché craint-il de se brouiller avec la Chine?
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