Gros rabais de la Ville sur la location de ses magasins
Gros rabais de la Ville sur la location de ses magasins
Alors que les enseignes du Royal-Hamilius recrutent à tour de bras ce mercredi pour combler les 250 postes à pourvoir dans le nouveau centre commercial flambant neuf de l'hypercentre, les commerces du centre-ville et de la gare sont à la peine. En cause, les nombreux travaux en cours dans la capitale qui touchent ses axes clefs et qui sont directement liés à l'arrivée du tram en ville. Des travaux qui tournent à plein régime à la gare et sur le boulevard Royal. En réponse au malaise, la «Ville propose une aide concrète», pose Serge Wilmes (CSV) .
L'échevin en charge du commerce dans la capitale a présenté ce mercredi le concept de location de deux pop-up stores dans l'une des zones piétonnes les plus fréquentées du centre. Les deux locaux modulables se situent côte à côte dans la rue Philippe II. Aux numéros 38 et 40, juste sous les fenêtres du ministère de l'Education nationale.
Des magasins «éphémères» que la Ville met à disposition pour «une durée minimale d'un mois et une durée maximale de six mois. Une prolongation jusqu'à trois mois étant possible en fonction des demandes que nous aurons», explique Serge Wilmes.
Ces deux boutiques provisoires ou show-room éphémères, seront loués entre 650 euros et 2.250 euros par mois. La Ville qui a ouvert son offre de candidatures ce mercredi, filtrera les demandes selon quatre catégories de priorité.
Les pop-up stores étant en tout premier lieu pensés «pour les jeunes entrepreneurs qui ont de bonnes idées de business et les jeunes start-up», ils seront les premiers servis et «paieront un loyer de 650 euros par mois», explique Serge Wilmes. Catégorie dans laquelle les créateurs, les artistes mais aussi les commerçants de la gare sont inclus. «Ces derniers, qui sont dans une passe difficile à cause des travaux du tram, et qui en font la demande, seront prioritaires», assure Serge Wilmes.
2.250 euros pour les commerçants déjà établis
En second temps, seront sur la liste, les entrepreneurs ayant déjà une expérience de vente mais qui ne disposent pas encore d'un magasin à Luxembourg. Pour eux, le loyer est fixé à 1.250 euros. Ceux qui ont déjà pignon sur rue dans la capitale pourront tenter leur chance mais devront payer 2.250 euros pour le même local.
Enfin, les grandes enseignes internationales qui sont déjà présentes ne sont pas exclues du dispositif mais le prix sera fixé «sur demande». A ces loyers s'ajoutent 280 euros de charges pour évacuer les déchets, le chauffage, l'électricité et l'eau.
La Ville avait déjà fait établir un cadastre des entreprises avec un inventaire de tous les magasins l'an passé. Et comme l'explique Serge Wilmes, elle a aussi «lancé une étude sur le comportement des clients en ville et en ligne»:
Une porte ouverte des deux pop-up stores sera organisée samedi 5 octobre de 10 heures à 13 heures par la Ville. Ce jour-là les commerçants du quartier organiseront un «apéro urbain.» Le premier échevin chargé du commerce n'exclut pas que les premières candidatures soient déjà retenues d'ici là.
