Franz Fayot se voit en successeur d'Étienne Schneider
Franz Fayot se voit en successeur d'Étienne Schneider
Le départ annoncé d'Étienne Schneider (LSAP) du gouvernement aiguise les appétits. Si ce dernier devra se faire au plus tard en 2022, année qui marquera le cap des dix ans consécutifs de présence de l'actuel vice-Premier ministre au gouvernement, les candidats à sa succession sortent déjà du bois.
Dans une interview accordée jeudi à nos confrères de 100,7, Franz Fayot, nouveau président du LSAP, affirme qu'il ne devrait «pas s'asseoir sur la chance d'exercer un mandat ministériel si l'occasion se présente». Une situation vue comme «un défi» personnel mais dont le choix définitif reviendra «aux instances du parti». Comprenez que le choix final devra revenir aux militants, parmi une liste de candidats officiellement déclarés.
«Mandat clair au Parlement européen» d'Angel
Outre Franz Fayot, Marc Angel figure également dans la liste des ministrables potentiels. Fin octobre, dans une interview accordée sur les ondes de la radio publique, le futur eurodéputé n'avait pas fait acte officiel de candidature, mais n'avait pas démenti une quelconque ambition ministérielle, en rappelant qu'il avait obtenu le deuxième meilleur score dans la circonscription Centre, derrière Étienne Schneider et devant l'actuel président du LSAP.
Interrogé jeudi sur cette question, Franz Fayot n'a pas caché cette réalité, préférant préciser que Marc Angel avait reçu «un mandat clair au Parlement européen» et que dans ces conditions «il n'est pas évident de revenir au Luxembourg quelques mois plus tard».
À la recherche d'une tête de liste
Pour mémoire, le départ d'Étienne Schneider du gouvernement répond à une volonté de cohérence de celui à l'initiative de la question de la limitation des mandats lors du référendum de 2015. «J’ai répété maintes fois que je ne dépasserais pas les dix ans en tant que ministre et il reste encore deux ans, alors pas de stress», avait indiqué fin octobre le locataire du ministère du Boulevard Royal, interrogé par nos confrères du Quotidien.
Reste que cette annonce - au-delà de sa mise en oeuvre - oblige le LSAP à trouver une nouvelle tête de liste nationale pour les prochaines échéances électorales.
