Et pour vous, ça roule bien?
Et pour vous, ça roule bien?
603.000 habitants, 207.000 frontaliers: cela en fait du monde sur les routes et les trottoirs. Et, en quelques années, la mobilité est devenue un des points critiques dans le quotidien du pays, et pour son développement. Signe que le problème est sous surveillance, le ministère du Transport a consacré déjà deux études en dix ans à la question. Voilà maintenant que le Liser suit cette voie. «Mais contrairement aux enquêtes nationales précédentes qui étudiaient les flux, nous allons nous attacher à estimer le niveau de satisfaction des usagers des transports publics», indique Véronique Van Acker, chargée pour l'Institut luxembourgeois de recherche socio-économique de mener ce sondage.
Usagers du bus, passagers du train ou du tramway : à vous donc d'accorder quelques minutes au questionnaire mis en ligne jusqu'au 29 février. Aspect, propreté, horaires, fréquences, proximité des gares ou des arrêts par rapport aux lieux de vie et de travail, accessibilité, la liste des questions posées couvre un large champ. Et une bonne dizaine de minutes restent nécessaires pour venir au terme des interrogations, de quoi occuper son voyage du matin ou du soir.
400 réponses en un jour
«Nous chercherons aussi à évaluer dans quelle mesure les gens seraient prêts à changer leurs habitudes à l'avenir. La gratuité des transports publics pourra avoir un rôle dans cette transhumance; nous l'étudierons en renouvelant ce même sondage soit cet été, soit pour la rentrée», note le chercheur du département Développement urbanistique/mobilité. Et déjà le premier jour d'enquête lui donne le sourire : «400 réponses en 24 heures, c'est plus que nous espérions.» Reste à tenir la cadence pour que le sondage soit significatif, et les conclusions acceptables.
Afin d'impacter un maximum de Luxembourgeois, Belges, Allemands ou Français habitués ou non des transports en commun, le Liser n'a pas hésité à diffuser son enquête sur différents supports. Son site internet d'abord, mais également sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, LinkedIn. «Par ce biais, nous pouvons toucher plus de monde, et surtout plus de profils différents. Que ce soit par le niveau d'éducation, le mode de vie, l'âge. Autant d’éléments qui permettent de se rapprocher au plus près de la réalité de celles et ceux qui circulent sur le Grand-Duché.»
