Des syndicats impatients d'une hausse des allocations
Des syndicats impatients d'une hausse des allocations
(ASdN) - Si la réindexation de l'allocation familiale sonne comme une bonne nouvelle, les familles vont devoir se montrer patientes. Il faudra en effet attendre le 1er janvier 2022 avant que l'aide ne puisse être revue à la hausse. Mais de la patience, l'OGBL et le LCGB n'en veulent pas. Pour les deux syndicats, l'allocation familiale doit être revalorisée au plus vite bien que l'accord de coalition passé entre les trois partis siégeant au gouvernement ne prévoie pas de réviser son montant «avant la fin de la législature».
Si l'annonce arrive donc bien avant l'heure, elle doit, pour les syndicats, être accélérée encore. Si la présidente de l'OGBL Nora Back salue l'initiative, cela arrive «trop tard au vu de tout ce qui a été perdu». Désindexées depuis 2006, les prestations familiales auraient ainsi perdu «un quart de leur valeur», calcule-t-elle avant de rappeler qu'elles auraient dû régulièrement être revalorisées depuis l'entrée en vigueur de la réforme des prestations familiales le 1er août 2016.
Depuis cette date, les prestations familiales auraient ainsi subi une perte «d'environ 20 euros», alertent l'OGBL et le LCGB. D'une même voix, les deux syndicats réclament donc «au plus vite» une revalorisation du montant de ces aides de 265 à 285 euros, ainsi qu'une indexation de toutes les prestations familiales en espèces et en nature. Autrement dit, des allocations de rentrée scolaire, de naissance ou encore des chèques services.
La revalorisation rapide de ces allocations est d'autant plus cruciale aux yeux du LCGB que «la stagnation du montant lèse particulièrement les familles monoparentales», plus exposées au risque de pauvreté. Mais aussi en raison du pouvoir d'achat des familles nombreuses «impacté négativement depuis mars 2020 à cause du recours massif au chômage partiel».
Pour mémoire, le montant de l'allocation familiale est fixé à 265 euros par enfant depuis le 1er août 2016. Une somme majorée de 20 euros lorsque l'enfant atteint l'âge de six ans, puis de 50 euros à partir de ses douze ans.
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